Lorsqu’une personne est malade et n’arrive pas à se soigner par elle-même, en temps normal elle se rend à l’hôpital pour obtenir un diagnostic et obtenir un remède. Depuis l’apparition de la Covid-19, les urgences des hôpitaux de Baie St-Paul et de La Malbaie ont dû restructurer leur façon de faire.

« Si un client répond ‘’oui’’ à une des questions, bon : avez-vous des symptômes d’allure grippale, avez-vous voyagé, avez-vous été en contact avec une personne qui a voyagé ?On va envoyer le client dans une zone.  Donc un client qui répond non à toutes les questions sera placé dans la salle d’attente verte. c’est des clients qui ont aucun risque de contamination. » dit Donald Caron.

Un client qui répond oui à toutes ou en partie à ces questions sera placé dans la zone jaune, et dans la zone rouge s’il a les symptômes du coronavirus.

«L’objectif c’est que les verts croisent pas les jaunes et les rouges.» ajoute-il

Pour réussir à bien faire son travail, le personnel des urgences, doit connaître l’état de santé de chaque patient qui se présente à l’urgence. Une réalisation qui est parfois difficile à atteindre.

« Certaines personnes n’osent pas répondre correctement aux questions. Des fois par oubli, des fois par manque de concentration et des fois c’est volontaire aussi. » dit M Caron.

De graves conséquences peuvent en découler et Donald Caron ne peut pas se permettre actuellement de perdre de son effectif, surtout qu’une pénurie de main d’œuvre affecte Charlevoix depuis une 15aine d’années.

« Donc, pour l’instant, les clients qui ont la Covid positive, avec une demande d’hospitalisation, on ne les garde pas dans Charlevoix.» dit-il.

Son équipe est prête. Une clinique de dépistage, à St-Hilarion, est à prévoir très prochainement. Une aide qui sera appréciée par les urgences.