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Difficile de recruter des pompiers volontaires

Publié le 15 janvier 2018 à 16:29, modifié le 15 janvier 2018 à 17:11

Par: CIMTCHAU

La Ville de Percé est en pleine campagne de recrutement pour trouver des pompiers volontaires prêts à s’impliquer. Percé est loin d’être la seule ville à avoir de la difficulté à combler les postes dans les 3 casernes de son territoire. Plusieurs municipalités sont dans la même situation.

Difficile de trouver des personnes prêtes à s’impliquer volontairement dans un service d’incendie. L’une des raisons qui semblent freiner les ardeurs des intéressés: la formation obligatoire.

«Il y a beaucoup de formations à suivre depuis l’incendie à L’Isle-Verte et ce qui est arrivé à Lac Mégantic. Les normes sont resserrées », dit le directeur général de la Ville de Percé, Félix Caron.

«Ça fait peur à des gens les 315 heures de formation, mais c’est une obligation au Québec. Il faut les former en raison de la dangerosité du métier», mentionne Luc Lebreux, directeur par intérim du service d’incendie de la Ville de Percé et directeur du service d’incendie de Grande-Rivière.

À Percé, une campagne de recrutement est lancée pour trouver davantage de pompiers volontaires. Ils sont présentement 25 pour les 3 casernes de la municipalité. Une dizaine de plus serait nécessaire.

«La situation n’est pas encore inquiétante, mais on ne veut pas se rendre à une situation problématique. La sécurité qu’on a, c’est qu’on a des ententes avec les services incendies voisins», mentionne Félix Caron.

«C’est très diversifié nos interventions, on n’est plus seulement limité au bâtiment. On est beaucoup plus polyvalent. On peut répondre à des alarmes automatiques, répondre à des accidents de la route, des interventions incendies, sauvetage nautique…», explique Luc Lebreux.

La Ville de Percé n’est pas la seule à avoir de la difficulté à recruter des pompiers volontaires. C’est le cas également dans les municipalités voisines.

«Oui, il y a des gens intéressés, mais quand on les confronte à la réalité et on leur dit ce que ça implique, souvent les gens reculent. Malheureusement, même si on part avec des groupes, souvent en cours de route, on perd des candidats. La rétention est à 30%», dit Bobby Bastien, directeur du service incendie de Chandler.

«Je crois que toutes les petites places ont le même problème de recrutement de pompiers. C’est beaucoup dû aussi à la formation obligatoire», mentionne Dominic Lamy, chef pompier du service incendie de Grande-Vallée.

Pour le directeur général de Percé, il est important de dire que volontaire ne veut pas dire bénévole. Les interventions sont rémunérées, autant que les formations.