La halte routière qui va ouvrir le 18 juillet prochain à Saint-Roch-des-Aulnaies veut impliquer le local. « Aujourd’hui, il n’y a plus de projet qui va se réaliser sans la participation du local. Et un projet, qui soit en respect aussi, de son environnement et des gens de la place. » explique le promoteur du projet, David Duperron. L’architecture de la bâtisse est inspirée du style local seigneurial. Un concept qui ravit le maire de Saint-Roch-des-Aulnaies, André Simard. « Les personnes qui vont venir ou la grande majorité, ce sont des gens qui ne se seraient probablement pas arrêtés ici à Saint-Roch-des-Aulnaies. Le fait que cette halte porte le nom de la Seigneurie c’est déjà un signal d’intérêt pour les gens qui circulent sur l’autoroute et qui risquent bien sûr d’entrer dans notre village. »

Le projet coûte près de 2 millions de dollars. L’accent a été mis sur des partenariats locaux. Les propriétaires de la fromagerie Port-Joli tiendront le restaurant sur le site. Et les promoteurs du site ont prévu de verser une partie de leurs gains aux acteurs du milieu.« On s’établit des cibles de rendement qu’on veut obtenir. Si on les atteint par la participation des gens de la région à venir consommer chez nous, on veut redonner à la collectivité, un organisme sans but lucratif de la région, un montant important qui pourra aller jusqu’à 20 000 dollars par année. Ça, ça ne s’est jamais vu dans l’industrie.»ajoute David Duperron. La halte de Saint-Roch-des-Aulnaies devrait employer une quarantaine de personnes du secteur.

Concernant le projet de Saint-Pascal, il est un peu moins avancé. Tous les services qui seront proposés ne sont pas encore définis, mais l’ensemble du site à construire est estimé à 5 millions de dollars. « Ça fait plus de 20 ans qu’il n’y a pas de station-service à l’entrée de la ville donc ça vient vraiment compléter l’offre de service. Souvent les touristes s’acheminent dans la ville et il n’y avait pas vraiment d’endroit pour leur répondre. On va localiser le bureau d’information touristique dans ce complexe-là. » confirme le directeur général de Saint-Pascal, Jean Langelier. Au moins une dizaine d’emplois devraient être créés pour une ouverture du site à l’automne.