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Des oiseaux morts retrouvés sur les berges de Trois-Pistoles

Publié le 30 mai 2022 à 17:27, modifié le 30 mai 2022 à 18:44

Par: CIMTCHAU

Un phénomène plutôt inusité est observé depuis la semaine dernière. Plusieurs oiseaux sauvages sont retrouvés morts le long des berges du Saint-Laurent alors que l’hypothèse de la grippe aviaire est soulevée par les experts.

 

 

La situation a débuté aux Îles-de-la-Madeleine, avec des centaines de fous de Bassan retrouvés morts. Des tests effectués confirment que les oiseaux étaient bel et bien affectés par la grippe aviaire, c’est pourquoi la propagation de ce virus continue d’être surveillée de près dans la région par des biologistes, à l’aube de la saison estivale. Le virus peut d’ailleurs se propager rapidement dans une colonie comme celle des fous de Bassan. Une situation similaire a également été observée à Rimouski et au Nouveau-Brunswick.

Yvan Fiset, un résident de Trois-Pistoles qui possède un chalet tout près de la Grève-Fatima depuis près de 20 ans, se promène régulièrement à cet endroit et depuis les derniers jours, il a fait la découverte de plusieurs carcasses d’oiseaux sauvages. D’autres ont également été aperçus sur la Grève-Morency.

« On se promène beaucoup ici sur la Grève et c’est très rare que l’on voit des animaux morts, mais depuis à peu près une semaine, tout d’un coup, j’en ai vu au moins trois ou quatre oiseaux morts, dont deux qui sont encore sur la berge… les autres ont été emportés par les marées », affirme-t-il.

Les analyses se poursuivent…

Malgré tout, ces décès demeurent nébuleux alors que les experts poursuivent leurs analyses afin d’en tirer des conclusions. Les résultats se font notamment attendre à Rimouski et sur l’Île-Bonaventure. Pour le moment, impossible de savoir le nombre exact d’oiseaux morts sur le territoire du KRTB.

« C’est une première. On a déjà vu un oiseau mort, probablement de vieillesse, mais aujourd’hui, il y en a trop pour que ça soit seulement pour des problèmes de santé. Est-ce que c’est justement la grippe aviaire ou un autre parasite quelconque, mais c’est sûr que ce n’est pas intéressant de voir autant de mortalité sur nos plages. C’est dommage pour les oiseaux de la faune aquatique », ajoute M. Fiset.

La transmission de la grippe aviaire aux humains est peu fréquente, mais les autorités rappellent qu’il ne faut pas manipuler les oiseaux sauvages morts. Il est recommandé d’aviser le ministère de la Faune lors de la découverte d’une carcasse.