Des moules zébrées vivantes ont été découvertes le long du barrage hydroélectrique sur la rivière Madawaska à Edmundston.« Dans la rivière Madawaska on a une confirmation visuelle, est ce qu’il y en a d’autres à d’autres endroits c’est une bonne question. En fait on demande à la population d’être aux aguets. Les autres lacs et rivières de la région ne sont pas encore atteints » explique Charles O’Neil Crites, président de la société d’aménagement de la rivière Madawaska.  « Il y a des procédures qui vont suivre au courant des prochains mois sur ce qu’il faut faire parce que ce n’est pas un simple nettoyage avec un boyau d’arrosage là » dit Éric Marquis, maire d’Edmundston.

Le but : essayer de lutter contre cette espèce envahissante, car elle est néfaste pour les habitats et équipements. «Il y a un impact sur les infrastructures surtout sur les tuyaux municipaux, il va y avoir aussi sur les infrastructures qui puisent de l’eau dans la rivière. On ne peut pas l’éliminer donc on fait de la mitigation» avertit Charles O’Neil Crites.

Sans la collaboration de la population, il sera difficile de contrôler la propagation de la moule zébrée. « C’est toute une question de prévention donc de nettoyer les bateaux mais aussi tout ce qui touche à l’eau » ajoute le maire.

« On peut l’éviter pour aller ailleurs donc laver son bateau ses équipements de pêche ses bottes tout ça c’est possible de l’éviter » selon le président de la société d’aménagement de la rivière Madawaska.

Certains plans d’eau sont moins à risque, car la moule zébrée se nourrit d’une eau concentrée en calcium. « Les moules sont en fait des coquilles de calcium puis pour former ce calcium-là il faut qu’elle le puise de l’eau donc il y a des lacs et des rivières dans la région qui ont une concentration juste à deux fois moins élevées que la rivière Madawaska» commente Charles O’Neil Crites.

À Edmundston, on cherche déjà des solutions pour éviter toute propagation.  «Les intervenants sont mobilisés pour essayer en fait de minimiser les impacts » poursuit-il.