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Des microdistilleries dénoncent une « taxe abusive »

Publié le 30 juillet 2021 à 17:29, modifié le 30 juillet 2021 à 17:29

Par: CIMTCHAU

Les propriétaires de microdistilleries de la Gaspésie sont aux prises avec une taxation de 52% sur leurs ventes de spiritueux.

Ils se rallient pour demander au gouvernement québécois de réviser le modèle de taxe.

Les distilleries sont impactées par la taxe qui consiste en une majoration de la SAQ. Ils sont en accord avec cette perception lorsque c’est vendu en succursale, mais en désaccord lorsque c’est vendu à même leurs lieux de productions.

« C’est le fameux 52%, qui est prélevé par la SAQ, suite à la demande du gouvernement pour les ventes de spiritueux qui sont faits directement ici à la distillerie dans notre boutique » , que déplore Mathieu Fleury , co-propriétaire de la Distillerie La Société secrète de Cap D’Espoir.

« Tous les profits qu’on fait avec la SAQ, c’est réinjecté dans la distillerie, donc il n’y a pas beaucoup d’argent à la fin de journée » , explique Michael Briand, co-propriétaire de la Distillerie O’Dwyer de Gaspé.

Les propriétaires de distillerie souhaitent que leurs recettes soient équivalentes à celle des microbrasseries.

« C’est la question qu’on pose au gouvernement, tous les producteurs d’alcool du Québec, soit les cidreries, les vignobles, les microbrasseries, lorsqu’ils vendent directement sur les lieux de productions, ils n’ont pas de redevance à donner à la SAQ » , précise Mathieu Fleury.

D’autres taxes s’ajoutent, il est donc quasi impossible de faire du profit.

« Ça monte à 75% si on inclut la TPS, la TVQ, les taxes d’accise » , démontre le co-propriétaire de La Société secrète.

Instaurée lors de la prohibition pour contrôler l’usage et la vente d’alcool, cette surcharge est désuète selon les soixante propriétaires de distilleries au Québec.

« On est rendu dans une époque où l’on déguste de l’alcool, on fait des produits de qualité,  ce n’est pas nécessaire d’avoir une taxe aussi élevée pour éviter des problèmes de société » , ajoute Michael Briand.

Le gouvernement offre un mince 2% de redevance sur les recettes des ventes générées à même leurs boutiques durant la période estivale. Pour le président de l’Union québécoise des microdistilleries et ses membres, ce n’est pas satisfaisant.

« L’Union québécoise des micros distilleries a été vraiment frustrée si on veut de la dernière offre du gouvernement. On a deux revendications, donc auprès du gouvernement, il y a cette taxe qui est injuste et il y a également l’accès au marché public » , conclus Jonathan Roy,  président de l’Union québécoise des microdistilleries.

Une pétition devrait suivre dans l’ensemble des distilleries dès la semaine prochaine et via leurs réseaux sociaux.

Ils se rallient pour demander au gouvernement québécois de réviser le modèle de taxe.

Les distilleries sont impactées par la taxe qui consiste en une majoration de la SAQ. Ils sont en accord avec cette perception lorsque c’est vendu en succursale, mais en désaccord lorsque c’est vendu à même leurs lieux de productions.

« C’est le fameux 52%, qui est prélevé par la SAQ, suite à la demande du gouvernement pour les ventes de spiritueux qui sont faits directement ici à la distillerie dans notre boutique » , explique Mathieu Fleury , copropriétaire de la Distillerie La Société secrète de Cap-D ‘Espoir.

« Tous les profits qu’on fait avec la SAQ, sont réinjectés dans la distillerie, donc il n’y a pas beaucoup d’argent à la fin de journée » , ajoute le copropriétaire de la Distillerie O’Dwyer de Gaspé.

Les propriétaires de distillerie souhaitent que leurs recettes soient équivalentes à celle des microbrasseries.

« C’est la question qu’on pose au gouvernement, tous les producteurs d’alcool du Québec, soit les cidreries, les vignobles, les microbrasseries, quand ils vendent directement sur les lieux de productions, ils n’ont pas de redevance à donner à la SAQ » , précise Mathieu Fleury.

D’autres taxes s’ajoutent, il est donc quasi impossible de faire du profit.

« Ça monte à 75% si on inclut la TPS, la TVQ, les taxes d’accise » , prouve Mathieu Fleury de La Société secrète.

Instaurée lors de la prohibition pour contrôler l’usage et la vente d’alcool, cette surcharge est désuète selon les soixante propriétaires de distilleries au Québec.

« On est rendu dans une époque où on déguste de l’alcool, on fait des produits de qualité,  ce n’est pas nécessaire d’avoir une taxe aussi élevée pour éviter des problèmes de société » , dit Michael Briand.

Le gouvernement offre un mince 2% de redevance sur les recettes des ventes générées à même leurs boutiques durant la période estivale. Pour le président de l’Union québécoise des microdistilleries et ses membres, ce n’est pas satisfaisant.

« L’Union québécoise des micros distilleries a été vraiment frustrée si on veut de la dernière offre du gouvernement. On a deux revendications, donc auprès du gouvernement, il y a cette taxe qui est injuste et il y a également l’accès au marché public » , conclut Jonathan Roy , président de l’Union québécoise des distilleries.

Une pétition devrait suivre dans l’ensemble des distilleries dès la semaine prochaine et via leurs réseaux sociaux.