Alors que plusieurs chasseurs s’apprêtent à prendre d’assaut la forêt, de nombreux chasseurs ne savent toujours pas à quel endroit ils feront débiter la carcasse de leur éventuel trophée.

Un problème qui survient est en raison du décès inattendu du propriétaire de la seule boucherie du coin en mars dernier.

Les bouchers de la Baie-des-Chaleurs, qui en ont déja plein les bras lors de la période de chasse, se demandent s’ils seront en mesure de recevoir entre 100 et 200 orignaux et chevreuils qui étaient dépecés au défunt Roi de la Viande.

« Pour l’instant, on aimerait bien qu’il y ait des gens avec des semi-remorques réfrigérés qui pourraient les entreposer en attendant que les bouchers travaillent sur leur viande. SInon, je ne sais pas comment ça va virer », s’interroge le propriétaire de la Boucherie du Havre de Caplan, Fernand Robichaud.

Éric Bourg, le propriétaire de Mimi Bourg de Carleton-sur-Mer s’inquiète aussi du fait que les différentes chasses se succèdent cette année.

« C’est un peu la chance du chasseur. Le premier qui va avoir tué, c’est le premier qui va avoir sa place, c’est un peu ça. (…) Le deuxième problème cette année, il y a seulement que 5 jours de décalage entre les deux chasses, donc, ça va devenir vraiment problématique pour les boucheries. »

Les chasseurs qui choisiront de confier leur bête à un boucher n’auront d’autre choix que de rouler des dizaines de kilomètres soit vers Gaspé ou la Baie-des-Chaleurs.

Le facteur temps jouera aussi contre eux, alors que le pire ennemi de l’orignal est la chaleur.

« Ça joue un peu les troubles fêtes des chasseurs. Il va falloir  transporter la viande de bonne heure le matin ou tard le soir, de mettre la glace dans le coffre, de garder la peau dessus. Mais le plus tôt possible, c’est de rentrer dans les chambres froides », énumère M.Bourg.

La chasse à l’orignal à l’arbalette débute le 30 septembre, dans la zone 1.