« Avec la pénurie de la main-d’oeuvre actuelle, ça va faciliter la traçabilité, ça va faciliter dans le fond quand un baril part de l’entrepôt et qui arrive chez le transformateur c’est quelqu’un qui manuellement va prendre en note le nombre de barils qui va prendre en note le nom de l’acériculteur avec soit un papier ou à la craie », affirme le coprésident de l’entreprise, Pierre-Olivier Dufresne.

Les barils intelligents sont munis de 3 identifiants: un numéro, un code QR et une puce électronique.

« Le numéro est automatiquement numérisé, il peut être informatisé. Moi en tant que producteur je peux avoir ma banque de données. (…) Ça sauve beaucoup de temps parce que ça évite des erreurs », dit l’acériculteur Sylvain Patry.

Le transport du sirop d’érable représente des défis particuliers puisqu’il doit être conservé à 85 degrés Celsius.

Hybrix innove aussi en proposant des barils faits avec du plastique rotomoulé, résiste mieux à la chaleur, contrairement au plastique standard, qui lui, devient poreux.

« La différence c’est que ce plastique-là tolère des degrés jusqu’à 100 degrés et ils ont une certification alimentaire », indique Pierre-Olivier Dufresne.

L’entreprise fabrique aussi des barils hybrides faits d’acier inoxydable à l’intérieur et recouvert d’une couche de plastique rotomoulé.

Hybrix ne manque pas d’ambition et prévoit augmenter significativement sa production dès la semaine prochaine en déménageant dans une nouvelle usine située à Cabano.

hybrix.ca