De grands honneurs pour la Ferme Barjo de Baie-Saint-Paul
Publié le 2 février 2018 à 11:36, modifié le 2 février 2018 à 11:37
Par: CIMTCHAU
La Ferme Barjo de Baie-Saint-Paul a reçu de grands honneurs dernièrement. Elle a décroché la première place du palmarès des meilleurs troupeaux laitiers du Canada pour 2017.
Ce couple travaille d’arrache-pied quotidiennement sur sa ferme qui compte une quarantaine de vaches Holstein en lactation. Propriétaires depuis sept ans, Amélie et Dominique ont vu récemment leurs efforts récompensés, en remportant le titre du meilleur troupeau laitier canadien en 2017. Le palmarès a été publié par Valacta et CanWest DHI et 7 500 exploitations étaient évaluées.
«Première position, c’est gros. Ce n’est pas un concours qu’on s’inscrit, ce sont des palmarès qui sortent avec les données du contrôle laitier. Ça fait trois ans qu’on est dans le top. Mais il n’y a pas de chèque qui arrive avec ça, moi je ne vendrai pas mon lait plus cher à cause de ça, mais au moins ça nous encourage à continuer», soutient la co-propriétaire, Amélie Tremblay.
«C’est notre gagne-pain. Donc on ne pense pas à l’IPT ou les performances ou être premier canadien en se levant le matin. Nous, notre objectif, c’est d’être dans le top 40, 50», ajoute son conjoint, Dominique Bard.
Le palmarès est cumulé selon l’indice de performance du troupeau, qui se base sur six critères, dont le plus important est la valeur du lait.
«Notre vache comment elle rapporte, c’est ce qui est le plus important. Si elle se reproduit, notre vache va produire plus. C’est 9000$ qu’on sort par vache, par année. La moyenne est à 7000$», explique Dominique Bard.
«Il y a la reproduction là-dedans, la longévité, l’âge où elle vêle pour la première fois, le pourcentage des vaches qui sont en lactation aussi. Parce que plus que tu en as en lactation, plus que c’est rentable», complète Amélie Tremblay.
Le secret de la Ferme Barjo ? La régularité.
«Il faut travailler toujours de la même façon. Si on fait un petit changement, il faut voir l’impact que ça a. Si on change une sorte de fourrage, il ne faut pas faire de changement en même temps», mentionne Dominique Bard, qui explique que depuis six ans, trois traites sont faites quotidiennement à la Ferme Barjo, ce qui a augmenté de 15% leur production annuelle.
«Quand la santé est là, tu as tout le reste, et ce n’est pas juste vrai pour nous. C’est vraiment vrai pour la vache à lait. C’est rendu des formules 1 et il faut les conduire comme des formules 1», image Amélie Tremblay.
Et même les filles du couple sont passionnées par l’agriculture. «Elles ont leur animaux à elles dans l’étable, leurs préférés. Et elles reconnaissent tous les animaux dans l’étable par cœur», est fier de mentionner leur père.
«Elles sont bonnes. Elles voient quand des veaux ne se sentent pas bien. Elles vont le voir», remarque leur mère.
Dans le KRTB, la Ferme Denis St-Pierre de Saint-Arsène se retrouve aussi au quatrième rang du classement, celle de Pauferlou de Pohénégamook au cinquième, et la Ferme Drahoka de Kamouraska au 18e rang.