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Atteinte de la fibrose kystique, elle a contracté la COVID-19

Publié le 22 janvier 2021 à 16:35, modifié le 22 janvier 2021 à 17:16

Par: CIMTCHAU

Amélie Tremblay, de Saint-Hilarion, est atteinte de la fibrose kystique. En décembre dernier, elle a contracté la COVID-19.

« J’ai commencé à avoir des nausées, des vomissements. Mes symptômes empiraient », se confie-t-elle. « J’ai eu beaucoup de stress, mais le soir que j’ai eu le résultat, je me suis dit qu’il faut que je me motive à dire non : ce n’est pas le COVID qui va m’empêcher de vivre ».

Fibrose Kystique Canada a demandé aux provinces de prioriser, lors de la deuxième phase de vaccination, les citoyens atteints de cette maladie chronique qui s’attaque principalement au système respiratoire. Seulement l’Ontario a accepté.

« Pourquoi ne pas donner le vaccin tout de suite aux fibroses kystiques tandis que ce n’est pas trop pire, alors que plus tard, (l’attente) pourrait être très grave ? ».

Les médecins se font toutefois rassurants. Le virus lui-même ne serait pas plus dangereux pour les personnes atteintes de la fibrose kystique. Ce qui les inquiète cependant, ce sont les effets à long terme de l’infection.

« Il y a une certaine évidence émergente qu’il y a des complications à long terme qui pourraient être introduites. Par exemple, une inflammation du muscle cardiaque ou des anormalités chez les fonctions pulmonaires », explique Dr. John Wallenburg, de Fibrose Kystique Canada.

Lueur d’espoir pour 2021, Santé Canada a approuvé de revoir de manière prioritaire le médicament Trikafta. Il aurait la capacité de soigner jusqu’à 90 % des personnes qui vivent avec la fibrose kystique.

« J’attends ma greffe. Ça pourrait me rallonger ma greffe, me la remettre à plus tard, vu que ça me donnerait plus de support de vie ».

Ne reste plus qu’au gouvernement du Québec d’approuver cette médication, qui pourrait faire la différence, surtout en pandémie.