La pénurie de logements frappe fort à cette période de l’année. Même si la situation semble sous contrôle, l’Office Régional d’Habitation de Rivière-du-Loup est aux aguets: « Pour le premier juillet, ils ont eu la consigne que si des gens se retrouvaient sans logement, on devait être capable de les accompagner et de les suivre. On ne laissera personne dehors, alors il y aura un plan B, si jamais on a des urgences. », a mentionné Mario Bastille.

Ici, comme ailleurs les gens à la recherche d’un loyer abordable doivent redoubler d’ardeur: « Ce qui est un facteur qui explique la crise du logement actuellement, c’est que s’il y avait plusieurs maisons en vente, il y aurait plus de gens qui iraient vers les maisons. Du moins, si elles étaient plus abordables, ça libérerait des logements. Actuellement, il y a un manque de maisons, un manque de logements,  un manque de logements sociaux.  Partout où on va, il y a un manque. Ce qui crée actuellement la crise du logement. », a commenté Samuel Saint-Denis Lisée, de Solidarité logement Rivière-du-Loup.

Dès cette année, 300 nouvelles constructions seront bâties sur le territoire, ce qui pourrait libérer des logements abordables: « Par contre, ce qu’on pense, c’est que plus on va inonder le marché de logements, plus il va s’en libérer ailleurs. », a ajouté le maire.

Ce qui ne pourrait varier en fonction des propriétaires:  « Rien ne nous dit que le logement qui se libère et qui était à un prix acceptable, ne sera pas augmenté de 300 dollars entre deux locataires. Ce qui arrive également à Rivière-du-Loup. », a ajouté monsieur Lisée.

Pour s’y faire, la Ville estime qu’elle ne pourra pas agir comme simple promoteur. Des subventions ou des collaborations avec le privé sont envisagées: « Il faut travailler vraiment sur du loyer abordable, je m’en suis fait un cheval de bataille à mon élection et c’est toujours mon objectif.  À l’interne, ici, on a des idées, on veut développer quelque chose. », a commenté monsieur Bastille.

D’ici là, la ville rappelle qu’il y a des ressources afin que personne ne se retrouve à la rue le premier juillet.