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Crise du logement: Deux femmes handicapées de Gaspé lancent un cri du coeur

Publié le 30 mars 2021 à 16:09, modifié le 30 mars 2021 à 17:18

Par: CIMTCHAU

La crise du logement est un problème qui sévit toujours en Gaspésie. Des individus ou des familles vivent des situations difficiles en raison de cet enjeu. Des annonces de résidents cherchant une chambre, une maison un appartement à louer se multiplient, mais la situation est encore plus critique pour les personnes handicapées.

Sylvie Bernard et Jenny Francoeur lancent un cri du cœur. Les deux femmes se déplacent en chaise roulante et résident présentement dans une maison de transition. Elles devront toutefois bientôt déménager. Le hic : elles n’ont nulle part où aller.

« C’est quasiment un mythe. On cherche un logement adapté, si possible subventionné, mais juste adapté à Gaspé. Ça n’existe pas », se désole madame Bernard.

Le taux d’inoccupation des loyers n’oscille qu’autour de 1%, et les deux femmes sont laissées à elles-mêmes.

« On est assis entre deux chaises.  On est trop jeunes pour aller dans un logement pour les personnes âgées. Si on n’est pas une personne âgée, on ne se retrouve avec rien dans le fond », s’insurge madame Francoeur.

Si par miracle elles se trouvaient un logement disponible, les chances qu’il soit adapté à leurs besoins sont quasi-inexistantes.

« Si elle avait un logement, elle ils diraient “okay, on va l’adapter”, mais la toilette est en haut, et Jenny va être en bas. Elle va faire comment en attendant qu’ils adaptent son loyer ? »

Les deux femmes ne peuvent pas non plus compter sur l’association des personnes handicapées de Gaspé pour leur venir en aide.

« Eux autres, ce n’est pas leur mission de faire ça. Ce n’est pas leur mission de trouver des appartements adaptés ».

Elles n’ont trouvé aucune organisation pouvant les assister, mais une alternative s’offre à elles. Certains logements adaptés sont disponibles à Rivière-au-Renard, mais la solution est loin d’être idéale.

« Je ne veux pas rester à une demi-heure d’où je vis présentement, parce que tout mon réseau est à Gaspé. Je ne veux pas perdre tout ce que j’ai non plus ».

Elles demandent l’aide des élus municipaux afin de trouver un endroit qui puisse les accueillir, dans leur milieu, et en toute sécurité. La ville de Gaspé n’a pas retourné nos appels