Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Cri du cœur de Ménage ton rivage

Publié le 26 juin 2019 à 16:00, modifié le 26 juin 2019 à 16:03

Par: CIMTCHAU

Gestion H2O lance un message fort : il faut que les citoyens cessent de jeter leurs déchets dans l’eau et sur les rivages. Par le biais de son programme Ménage ton rivage, l’organisme organise et supervise des collectes de déchets de Dalhousie à Cap Pelé.

« On a pas le choix de s’en rendre compte que ça n’a pas de bon sens. Et il y a trop de monde qui jette encore » affirme l’ancien maire de Sainte-Marie-Saint-Raphaël.

Depuis 19 ans, Gestion H2O chapeaute des activités de collectes de déchets le long du littoral par le biais de son programme Ménage ton rivage. « Pour la saison 2019, 2018, on a reçu près de 1200 bénévoles qui ont participé à Ménage ton rivage » explique la coordonnatrice du programme Janice Hébert.

Chaque année l’organisme collecte entre 3000 et 4000 livres de déchets. « On en ramasse une grande quantité. […] Ça m’étonne, avec toute la sensibilisation qu’on essaie de donner, aux jeunes surtout » ajoute-t-elle.

L’ancien maire de Sainte-Marie-Saint-Raphaël Conrad Godin habite lui-même le long du rivage et peut observer le problème de près : « il y a des cannes de liqueur, des cannes de bière, des bouteilles d’eau. […] Pourquoi c’est là, ça ne devrait pas être là. »

Janice Hébert corrobore : «  42%, c’est des déchets récréatifs. Ça va être jeté par nous là, par nous les humains, qui allons à la plage, qui allons à des festivals par exemple  qui jettent ses déchets et ça s’en va tout vers la plage. »

On retrouve aussi encore de nombreux débris liés à la pêche précise le maire : « je trouve que ça n’a pas d’allure parce qu’il y a des pêcheurs qui ne ramènent plus leur trappe à la côte quand c’est leur dernière année et qu’elles commencent à être finies. Ils coupent les cordes et awaille à l’eau. »

Le conseiller municipal Rémi Hébert ramasse des déchets depuis plus de 40 ans le long des plages de Shippagan : « ceux qui veulent aller nager, ceux qui veulent profiter du littoral, ils se coupent les pieds. La plupart du temps c’est du […] verre de bière et donc ça coupe. »

La survie des espèces marines est aussi un enjeu. « Combien de tonnes de poissons qui meurent à cause de ça? Ça fait qu’il faut absolument prendre les côtes. Et pour nous autres même, ce n’est pas beau » renchérit Conrad Godin.