« Si je ne mets pas de poubelle, ils me remplissent la forêt. C’est des cochons », dénonce Ben, ce propriétaire qui en a assez du manque de respect en bordure de la rivière Petit-Pabos.

Ben est propriétaire d’un terrain en bordure de la rivière Petit-Pabos. Récemment, il a fait affaire à plusieurs personnes qui ont décidé de s’approprier la rivière à saumon.

« Je ne veux pas pénaliser tout le monde. Il y a déjà une famille des gens correct mais c’est toujours le même troupeau qui fait la même foutaise de merde », lance le résident.

– Ce sont des gens d’ici ou des touristes ?

« C’est des gens d’ici », assure le propriétaire.

La rivière est pour lui un lieu naturel à préserver. Devant l’inaction des autorités, il a décider de protéger l’espace en nettoyant lui-même… mais pas sans frustration.

« C’est une dompe. Ça m’a pris un mois et demi vider ça avec ma blonde. Toute nettoyé, 12 poubelles de bouteilles, une génératrice, une souffleuse et je ne compte pas les couches de bébé il devait y en avoir 200 », manifeste-t-il.

Jusque là il tolérait que des baigneurs empruntent son terrain pour avoir accès à la rivière. Il veut cependant que le tout se fasse dans le respect, et désire que les autorités mettent de l’ordre. Selon lui, le chemin est emprunté très souvent par des chauffards intoxiqués qui n’ont aucun respect pour son milieu de vie.

« Moi c’est ma place pour me baigner et je bois aussi c’est eau là. Mais, ils me la salissent et ici il y a deux jours il y avait à peu près 100 voitures », ajoute ben.

De son côté la ZEC avoue ne pouvoir rien faire. La fréquentation inadéquate de la rivière se fait en dehors de leur juridiction. Toutefois, ils craignent pour les saumons qui viennent s’y reproduire.

« Il circule dans la rivière, ça brise l’habitat du poisson. Les tacons qui vivent encore dans la rivière si on pile dans l’endroit où ils se nourrissent… On a aussi l’éperlan arc-en-ciel qui est là au printemps », explique le directeur général de la ZEC de la rivière Pabos.

Pour plusieurs propriétaires de terrain ainsi que les représentants de la ZEC, la situation a assez duré et ils prévoient rencontrer la ville de Chandler pour trouver une solution.