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COVID-19 : une mère de famille de Saint-Simon inquiète

Publié le 25 septembre 2020 à 16:50, modifié le 25 septembre 2020 à 16:50

Par: CIMTCHAU

Inquiétude pour une mère de Saint-Simon, qui a décidé de retirer sa fille de l’école primaire. La dame déplore que des enfants soient présents en classe, même si un membre de leur famille est atteint de la COVID-19.

Véronique Couture est soucieuse. Sa fille Melrose raconte que l’un de ses camarades est revenu en classe mercredi après 4 jours d’absence, même si un membre de sa famille est positif à la COVID-19. « L’élève a dit que son frère était positif, mais que lui était négatif donc il revenait à l’école. Ce qui m’a sonné une cloche puisque ce n’est pas ça qu’on entend partout. On dit que quand un cas qui est déclaré négatif est en contact avec un positif, il faut qu’il s’isole 14 jours,» s’étonne la maman.

La mère de famille a contacté la santé publique régionale sans obtenir véritablement de réponse. «Je me suis comme fait dire que ce n’était pas mes affaires. (…) Moi j’aurais aimé avoir des réponses claires en disant ils n’ont pas eu de contact, ils n’ont pas pris le même véhicule ensemble pour aller se tester. Il n’y a rien qui me dit que la personne ne sortira pas positif dans  quelques jours, » s’inquiète Véronique Couture.

La maman est également agacée. Elle a l’impression que les consignes du gouvernement ne sont pas respectées « Pourquoi on a établi un protocole ? (…) Je ne comprends pas pourquoi dans ce cas-ci on n’en a pas besoin,» s’interroge la dame.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent n’a pas souhaité accorder d’entrevue dans ce dossier mais explique que dans ce cas-ci l’isolement de la personne positive est jugé exemplaire et qu’il n’y a pas de risque de contamination pour les élèves de l’école. « Dans la mesure ou le test est négatif et ou le jeune n’a jamais été infecté, les enfants n’ont jamais été infectés alors la santé publique recommande un retour à l’école, donc ils ont droit à être scolarisé telle que le prévoit la loi, » explique le directeur général du centre de services scolaire du Fleuve et des lacs, Bernard D’Amours.

La maman ne veut prendre aucun risque et a donc décidé que Melrose ne retournerait pas à l’école avant une ou deux semaines. «Elle comprend je lui explique la situation, mais je trouve que ça la pénalise. »

Véronique Couture espère maintenant que d’autres cas ne se déclareront pas à la suite de cette situation.