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COVID-19 : Le français du gouvernement Néo-Brunswickois critiqué

Publié le 1 avril 2020 à 16:32, modifié le 1 avril 2020 à 17:19

Par: CIMTCHAU

Les mises à jour du gouvernement à propos de la COVID-19 font réagir. Des organismes et des citoyens critiquent les façons de faire de Fredericton qui peine à communiquer avec les citoyens en français.

La qualité du français du premier ministre Blaine Higgs suscite la controverse. La Société acadienne du Nouveau-Brunswick exige un interlocuteur francophone. Depuis quelques jours, il y a une meilleure traduction lors des points de presse et les journalistes peuvent poser leurs questions dans la langue de leur choix. C’est toutefois loin d’être suffisant pour la SANB.

«Ils se tournent vers la conférence de presse de François Legault qui est extrêmement bien faite. Mais le Nouveau-Brunswick, c’est très problématique parce qu’on est supposé d’avoir une égalité réelle et on n’a pas cette égalité réelle là», a expliqué le Président de la SANB, Robert Melanson.

Cette lacune gouvernementale attire l’attention des citoyens du Madawaska. Les opinions divergent : «Je respecte que le premier ministre fasse un effort, mais dans un temps où les gens comprennent, je pense que c’est très important d’avoir une très bonne communication. Non, moi je suis satisfait de ce qu’ils donnent à l’heure actuelle. Le premier ministre pourrait se forcer un petit peu plus à parler français. Moi, je suis bilingue. Alors, moi ça ne me dérange pas vraiment.»

Pour les députés francophones, le gouvernement doit faire mieux.

«Il faut réaliser aussi une chose. Des fois, dans la traduction simultanée, le manque d’un mot ou l’ajout d’un mot peut faire toute la différence dans le sens de la phrase», a affirmé le Porte-parole de l’opposition en santé, Jean-Claude D’Amours.

L’opposition demande d’ailleurs à Fredericton de changer sa façon de faire.

«Ils existent des alternatives au gouvernement au niveau du cabinet. Il y a quand même le ministre de l’Éducation qui a les capacités de pouvoir parler en français. Il y a aussi le ministre Savoie qui a les capacités de pouvoir parler en français», a lancé Jean-Claude D’Amours.

En plus des mises à jour du Nouveau-Brunswick, il est également difficile pour les travailleurs d’obtenir des services en français notamment pour les prestations d’urgences.