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COVID-19 : la vaccination progresse bien dans le milieu de la santé au Bas-Saint-Laurent

Publié le 31 octobre 2021 à 16:13, modifié le 1 novembre 2021 à 11:24

Par: CIMTCHAU

À deux semaines de la date butoir rendant obligatoire la vaccination pour tous les employés en santé, voilà que le réseau du Bas-Saint-Laurent semble être en bonne posture pour l’instant. Le CISSS explique qu’il serait en mesure de maintenir tous ses services si le gouvernement va officiellement de l’avant avec ce décret le 15 novembre.

Présentement, 190 employés du CISSS n’ont toujours pas reçu leur première dose de vaccin sur un total de 9300 travailleurs. Au mois d’octobre, on parlait de 280 employés.

« Ça progresse lentement, mais sûrement (…) On a quand même beaucoup de travailleurs de la santé qui sont allés chercher leur deuxième dose au cours des dix derniers jours. Tous les jours, on fait des petits gains au niveau de nos travailleurs », explique la PDG du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo.

À ce propos, la direction du CISSS effectue présentement sa planification clinique et organisationnelle en vue du 15 novembre.

« Il y a plein de facteurs qui entrent en ligne de compte. Il y a la vaccination, mais il y a aussi les départs, les congés de maladie, les congés de maternité, donc, il faut en tenir compte. Alors, nous sommes très très attentifs à la situation de notre main-d’œuvre dans tous les programmes-services dans les huit territoires de MRC », mentionne la PDG.

Diminuer la main-d’œuvre indépendante

Par ailleurs, la question de la main-d’œuvre est analysée de près dans les établissements du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Rappelons qu’entre le 1er avril et le 14 août 2021, le CISSS a déboursé 10,2 M$ en main-d’œuvre indépendante contre 3,8 millions pour la même période en 2020. Et c’est dix fois plus qu’en 2019.

« En région on a beaucoup moins de bassins de main-d’œuvre indépendante. On en a grand besoin pour maintenir l’accès aux soins et services à la population. On est sensibilisé, on veut réduire le recourt à la main-d’œuvre indépendante, on veut plutôt recruter, stabiliser, mais bien entendu il y aura des mesures par pallier qui seront prises au courant de la prochaine année » ajoute Isabelle Malo.