Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

COVID-19 : La situation au Bas-Saint-Laurent inquiète le Nouveau-Brunswick

Publié le 30 septembre 2020 à 16:59, modifié le 30 septembre 2020 à 16:59

Par: CIMTCHAU

La médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick surveille de près la situation au Québec. Le nombre de cas actifs de COVID-19, notamment dans la région du Bas-Saint-Laurent, inquiète de plus en plus.

La situation actuelle du Québec est étroitement surveillée par Fredericton. Contrairement au printemps dernier, le Bas Saint-Laurent et la Gaspésie ont un nombre de cas grandissant de COVID-19.

«Ça m’inquiète beaucoup, absolument. C’est pour ça qu’on a changé les directives au sujet des frontières dans le Témiscouata et aussi à Pointe-à-la-Croix», a mentionné la médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, Dre Jennifer Russell.

Jennifer Russell n’est pas la seule à se préoccuper des éclosions en sol québécois. C’est le cas aussi de plusieurs citoyens au Madawaska : «J’espère bien que ça va bien aller eux autres aussi parce que, ce n’est pas de quoi que l’on avoir par ici non plus. Mais là, avec les frontières fermées au Nouveau-Brunswick, je pense qu’on a un peu plus de chances d’essayer de garder ça à l’extérieur de la province. Oui, c’est certain que ce n’est pas rassurant pour notre région. On va essayer de se garder propre ici. »

Fredericton évalue même la possibilité de rendre le port du masque obligatoire.  Même si le Nouveau-Brunswick n’est pas touché par la deuxième vague pour l’instant, la santé publique demande aux citoyens rester aux aguets.

«À ce moment-ci, je ne crois pas qu’on va changer les politiques sur ça. Mais, certainement, pour les rassemblements, comme pour l’Action de grâce, etc. On veut vraiment que les gens pensent à qu’est-ce qu’ils peuvent faire pour minimiser leurs contacts étroits», a affirmé Dre Jennifer Russell.

Le réseau de santé Vitalité garde également un œil attentif sur la province voisine, alors que plusieurs des employés, qui résident au Québec, traversent les frontières.

«Il y a des facteurs limitant. On leur demande, lorsqu’ils retournent, s’ils sont  à l’extérieur d’une bulle établis entre le Québec et le Nouveau-Brunswick, qu’ils doivent s’isoler dans la mesure du possible», a expliqué le PDG du réseau de santé Vitalité, Gilles Lanteigne.

À l’exception des résidents de la Première Nation de Listuguj et de Pointe-à-la-Croix, le réseau de santé va appliquer des restrictions pour les patients provenant du Québec.