Depuis le début de la pandémie, les cas de transmissions communautaires sont négligeables. Depuis Mars dernier, seulement sept cas ont été recensés dans la région.

«Je crois que c’est la prudence qui fait qu’on a un aussi beau résultat, » estime la mairesse de Sacré-Coeur Lise Boulianne.

« On marche avec les consignes du Docteur Arruda depuis le début de la pandémie. C’est efficace. On utilise  les médias sociaux pour faire des campagnes. À force de taper sur le clou, ça finit par rentrer (rires), » explique son homologue des Escoumins André Desrosiers.

Les élus municipaux sont sans équivoque : le succès de la région est expressément lié au respect des mesures sanitaires. La population locale est du même avis.

« On suit ce qu’ils disent. On porte nos masques et on se lave les mains, » affirme un homme à la sortie d’une épicerie locale.

« Notre secret c’est qu’on fait plus attention et on reste plus chez nous. On sort moins, » affirme une femme quelques minutes après.

Le Maire des Escoumins croit également que sa ville a su montrer l’exemple, particulièrement la semaine dernière lorsqu’ils ont fermé l’hôtel de ville par peur qu’un employé soit contaminé.

« On a envoyé un signal à la population. Il faut être vigilant. On prêche par l’exemple. Je crois que c’est la meilleure façon pour réussir. »

Bien que la situation soit sous contrôle, les déplacements lors de la période des fêtes préoccupent.

«La période des fêtes arrive, la période de magasinage. On demande à notre population depuis quelques semaines d’être vigilants et de faire des achats locaux, » plaide le maire Desrosiers.

Le message semble encore une fois compris par les citoyens rencontrés

« C’est interdit ailleurs et c’est trop compliqué alors je vais magasiner par chez moi, c’est moins dangereux, » explique un passant.

« Ils sont trop haut (au Saguenay). La COVID-19 : il ne faut pas prendre de chance avec ça, » soutient un autre.

De leur côté, les restaurateurs sont mitigés et espèrent que les clients seront au rendez-vous, peu importe leur provenance.

« Advenant une zone rouge, ça serait un peu plate pour nous, parce que la période des fêtes est une bonne période. Les gens voyagent beaucoup d’une région à l’autre pour voir la famille. C’est bon pour nous, » explique Serge Gouin, propriétaire du Petit Régal.

Pour eux, pas question cependant de refuser qui que ce soit.