Cette demande du CISSS régional a un but précis ; ne pas augmenter le nombre de patients hospitalisés dans la région, qui sont majoritairement âgés et vulnérables.

Le directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent, Sylvain Leduc, se dit heureux des derniers assouplissements, surtout pour les jeunes qui pourront recommencer la pratique d’un sport, mais il se veut prudent. Il fait confiance au bon jugement de la population.

« Si en plus les gens en profitent pour aller visiter leurs grands-parents à la suite de l’augmentation de ces contacts-là, c’est sûr qu’on augmente les risques, alors il faut doser. Il y a des allégements qui sont possibles, oui, maintenant il reste toujours des gens qui sont plus vulnérables », affirme-t-il.

Selon lui, le Bas-Saint-Laurent se doit de garder son nombre d’hospitalisations en deçà de 40 afin de permettre aux travailleurs de la santé de continuer à soigner les citoyens soit à Rimouski ou Rivière-du-Loup. Toutefois, si celui-ci excède 40, le CISSS n’aura d’autre choix que de mobiliser des lits supplémentaires, mais dans d’autres établissements comme à La Pocatière ou Notre-Dame-du-Lac.

« Ce qu’on observe aussi c’est que les restrictions qui ont été imposées le 30 décembre ont fait leur effet au Québec. C’est ça qui permet les allégements actuels. Alors c’est bon signe, mais comme on le voit avec 35 ou 36 hospitalisations encore ce qui est notre record, ça veut dire qu’on n’est pas totalement sorti d’une période qui est sensible », ajoute-t-il.

Le directeur de santé publique demande aux citoyens d’être patients, mais affirme que l’ensemble des allégements arrivera sur une période progressive, quand la situation épidémiologique deviendra plus stable.