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Nouvelles

Connaître le passé pour comprendre le présent

Publié le 20 juillet 2023 à 15:07, modifié le 20 juillet 2023 à 15:07

Par: Laurence Frappier

Conserver, accumuler et diffuser le patrimoine archivistique de la région, voilà la mission de la Société d’histoire et de généalogie et du Centre d’archives de la Côte-du-Sud.

Sa voûte abrite plus de 500 mètres linéaires de documents papier et quelque 800 000 documents iconographiques (avec des images). Ces documents ont été acquis au fil des années, le plus souvent par des donations de familles de Côte-du-Sud. Grâce à eux, on peut relater toute l’histoire de la région.

Le plus vieux document qu’on y retrouve est une bulle papale datant de 1667. Mais selon le directeur d’Archives Côte-du-Sud, François Taillon, l’âge ne fait pas l’archive : « Un document n’a pas besoin d’avoir 100 ans pour être un document d’archives. En fait, c’est pour sa valeur de témoignage, administratif ou quoi que ce soit… Un document peut avoir 5 minutes et déjà dessiner nos archives. »

Diffuser pour mieux préserver

L’organisme ne laisse pas ces documents prendre la poussière. Ici, la diffusion de l’histoire est une priorité. « Ce qu’on se dit, nous, c’est : qu’est-ce que ça donne de garder un document si personne ne le voit? », soutient François Taillon.

C’est la Société d’histoire et de généalogie de la Côte-du-Sud qui assume principalement cette mission. « Les gens connaissent l’histoire. Est-ce qu’ils connaissent leur histoire? Ça, c’est la bonne question! », affirme Marie-Josée Lettre, présidente de la Société d’histoire. Cette dernière cherche à faire diffuser le patrimoine, autant par les grandes que les petites histoires. « Souvent, on a aussi intérêt à prendre ce que les anciens ont laissé pour justement apprendre ce qui s’est fait avant », poursuite Marie-Josée Lettre. Selon elle, en comprenant d’où l’on vient, on peut mieux savoir où l’on va.

Pour ce faire, plusieurs canaux de diffusions sont utilisés : des chroniques radio aux revues trimestrielles, en passant par les publications Facebook quotidiennes, les conférences et la publication de cahiers d’histoire.

« Et ça, ça nous amène d’autres fonds d’archives, explique François Taillon. […] Les gens pensent qu’ils ont les papiers de leur grand-mère, grand-père, et ils ne savent pas quoi faire avec. Et heureusement, parce que ça fait penser à beaucoup de gens de ne pas jeter leurs trucs, mais de nous en parler d’abord. »

La société d’histoire et de généalogie de la Côte-du-Sud fête cette année ses 75 ans, ce qui en fait la deuxième plus vieille au Québec.