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Communauté d’ascendance africaine : le gouvernement du N.-B. déclare son soutien avec 9 ans de retard

Publié le 23 mars 2023 à 16:13, modifié le 24 mars 2023 à 16:17

Par: Honorine Ngountchoup

L’Organisation des Nations unies avait déclaré en 2013 que 2015 à 2024 allait être la décennie des personnes d’ascendance africaine. Or, au Nouveau-Brunswick, cette déclaration a été faite hier, alors qu’il ne reste qu’une année à la décennie. C’est grâce aux nombreuses démarches qui ont été faites par le Conseil des personnes d’ascendance africaine du Nouveau-Brunswick que Fredericton a finalement bougé sur cette question. La motion a quand même été bien accueillie.

« Nous sommes contents que cette décennie ait pu être reconnu par le gouvernement en place actuellement. Mais les enjeux ne se limiteront pas à 2024. Les problèmes continueront d’exister et il faut que le gouvernement justement travaille pour résoudre ces problèmes-là même au-delà de la décennie.» exprime Mamadou Oury Diallo, président, Conseil des personnes d’ascendance africaine.

Mais certaines personnes d’ascendance africaine trouvent qu’elle arrive tardivement et espèrent que le gouvernement trouvera le moyen de se rattraper.
« L’année prochaine c’est 2024, c’est comme c’est terminé en fait. Qu’est-ce qu’ils attendaient pour reconnaître les personnes descendance africaine. J’espère que les lois qui entrer en vigueur après cette décision-là seront bénéfiques pour les personnes d’ascendance africaine. Parce qu’au final c’est ça qu’on attend en fait.» dit une personne d’ascendance africaine.
« Je pense que c’est un peu tard parce que si on l’avait fait plutôt peut-être qu’on aura eu plus de meilleures conditions d’intégration. J’attends et je souhaite qu’on puisse bénéficier de tout ce qui a été établi par l’ONU.» dit une résidente.

Une partie de la population voit de l’espoir dans cette sortie tardive du gouvernement.
« Il est tard, on peut quand même toujours accepter plus leur aide, leur soutien. On acceptera toujours volontiers que le Nouveau-Brunswick face à cela pour venir en aide vraiment à nos frères africains.» dit un habitant.
Je suis optimiste. Je crois qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire si tout le monde se met la main à la pâte et ils font qu’est-ce qu’ils ont à faire, je crois que tout est possible. » dit un citoyen.

Pour l’instant les déclarations officielles ne se résument qu’à une reconnaissance symbolique. La ministre de l’Immigration du Nouveau-Brunswick considère que cette annonce contribue à créer une province plus prospère, plus diversifiée et plus inclusive. Mais des gestes concrets sont attendus.
« Maintenant nous voulons que le gouvernement mette plus d’action parce que comme vous le dites-nous sommes quasiment à la fin de la décennie et il faut qu’il y ait du concret maintenant. Nous n’avons plus de temps à perdre. Il faudrait justement qu’il y ait des actions, un plan d’action qui soient mis en place pour supporter la décennie.» souligne Mamadou Oury Diallo.

Si la reconnaissance symbolique est maintenant acquise, il ne reste plus qu’à passer de la parole aux actes.