Les conseils souhaitent embaucher un seul technicien de gestion de l’eau potable pour les trois municipalités. La raison : le manque de main-d’œuvre qualifiée, mais aussi de fournisseurs.

« On a deux choses qui sont critiques: c’est toute la gestion de l’eau potable et le déneigement. C’est des choses qu’on ne peut pas passer à côté. Et dans ce domaine-là aussi il y a une pénurie de fournisseurs, une pénurie de personnes compétentes. », dit Louis-Georges Simard, maire de Rivière-Ouelle.

Le projet sera effectif dès la confirmation d’une aide financière, via le programme de soutien à la coopération intermunicipale du Fonds régions et ruralité.

À plus grande échelle , les municipalités de St-Pacôme et Rivière-Ouelle partageront une même direction générale dès le 1^er janvier 2024. La complexification du travail administratif municipal contribue aux besoins de trouver de nouvelles solutions.

« De plus en plus le gouvernement envoie beaucoup de choses dans les municipalités. Il nous demande de gérer beaucoup de choses qu’ils ne veulent plus gérer et nous on doit avoir les moyens de réussir ce défi-là. », selon Louise Chamberland, mairesse de St-Pacôme

La femme qui relèvera ce défi est Nathalie Dubé, actuelle directrice générale greffière-trésorière de Rivière-Ouelle. Elle anticipe positivement le changement.

« Là on va avoir le temps de travailler plus en profondeur nos dossiers parce qu’avec des adjoints, pendant ce temps-là, ça va continuer à avancer. », affirme Nathalie Dubé.

Elle laisse entendre qu’il est possible que d’autres municipalités se joignent au projet au fil des années.

Les élus se veulent rassurants : la souveraineté et l’identité propre des deux municipalités seront préservées.

On prévoit le départ de près de 500 directeurs généraux de municipalités au Québec d’ici 5 ans. Avec de telles statistiques, on peut s’attendre à voir plus d’initiatives du genre voire le jour.