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Club Med : un regroupement d’employés à la recherche d’aide juridique

Publié le 9 décembre 2022 à 17:24, modifié le 9 décembre 2022 à 17:35

Par: Jérôme Gagnon

Un regroupement, qui défend les intérêts de travailleurs du Club-Med Québec-Charlevoix, souhaite vérifier la conformité de leur contrat de travail. Il envisage d’avoir recours aux tribunaux, si la situation perdure.

La porte-parole pour Latino en Charlevoix, Dulce Vivar est déterminée à aider les membres du regroupement. Certains se retrouvent présentement en mauvaise posture.

« Dommage psychologique, dépression, des maladies lié à leur santé », énumère la femme.

Le 1er décembre dernier, une lettre a été envoyée au consulat général du Mexique à Montréal. On pouvait y lire six requêtes, dont une demande d’aide, pour comprendre les tenants et aboutissants de leur statut juridique en tant qu’employés.

« Par exemple, il y a beaucoup de choses dans le contrat de travail qu’on questionne. De plus, il est exclusivement en français et en anglais », indique Dulce Vivar.

Cette semaine, ils ont reçu une réponse. Par courriel, le service indique que de l’aide psychologique, juridique et aux logements peut être offerte si les travailleurs vulnérables dévoilent leur identité, ce qui serait trop risqué pour eux.

« Cette aide-là est quand même assez limitée. On nous dit qu’on peut avoir de l’aide pour quatre rencontres de 1h30 avec des avocats qui sont embauchés par le consulat », précise-t-elle.

Ces travailleurs composent présentement avec un contrat de travail qui les lie à l’établissement. Le regroupement entend cogner à différentes portes dans les prochaines semaines.

« On veut justement valider qu’est-ce qui est légal, qu’est-ce qu’il ne l’est pas pour pouvoir entamer éventuellement la suite légale de ces choses-là », poursuit Mme. Vivar.

D’ailleurs, certains d’entre eux compte entamer des démarches pour un permis de travail ouvert auprès d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Les élus de Charlevoix ont de leur côté les mains liées dans ce dossier. L’équipe de la députée fédérale de la circonscription, Caroline Desbiens, a assisté par ailleurs à l’une des rencontres du groupe. Or, les revendications visent des relations de travail entre l’employeur et les employés. Un constat partagé par le préfet de la MRC de Charlevoix.

« Nous demeurons en contact avec le groupe et le milieu mais au moment où on se parle, les principales revendications visent des relations de travail entre l’employeur et les employés. Celles-ci sont régies par des lois du gouvernement du Québec sous la responsabilité de la CNESST et de la Commission des normes du travail. Toutefois, il va sans dire que chaque travailleur et travailleuse a droit au respect de leurs conditions de travail, un milieu d’emploi sécuritaire et des conditions équitables. », indique Mme Desbiens.

Rappelons qu’un exercice d’équité salariale résultant du dépôt d’un grief syndical est actuellement en cours. Le syndicat promet qu’elle s’assurera que les conclusions seront respectées et s’il y a des problèmes, elle exercera tous les recours appropriés chez l’employeur.