Des poteaux électriques qui ont été installés il y a plus de 20 ans par le Club Appalaches est source de conflit dans la municipalité. Les propriétaires des terrains ont remis le dossier sur la table après avoir rapporté des problèmes avec les installations.

Les deux partis se sont rencontrés à la fin de l’été pour trouver un accord dans le dossier.

« On sentait des gens qui étaient au-dessus de tout. (…) Ils avaient eu de la CPTAQ l’obligation de s’entendre avec la municipalité pour légaliser la chose. C’est pour ça qu’on a eu cette rencontre là. (…) On a exigé à ce moment-là un montant de dédommagement pour la municipalité et les citoyens à qui appartiennent les terres. On s’est laissés là-dessus, on n’a jamais eu de réponse », explique Roger Martin, maire de Saint-Mathieu-de-Rioux.

Une mise en demeure contre le Club Appalaches a été envoyée dans les dernières semaines.

« Ils seraient prêts à s’asseoir et de voir comment on pourrait s’entendre. Est-ce qu’on s’entend ou tout simplement on s’en va devant les tribunaux », ajoute M. Martin.

Le rachat des droits réclamé

Le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, figure grandement impliquée dans le dossier, réclame une volonté politique pour le rachat des droits de chasse et de pêche.

« Jusqu’à présent, le gouvernement du Québec fait la sourde oreille à nos demandes. (…) La situation du Club Appalaches, c’est une situation qui est légale, mais qui est totalement immorale face à la population du Québec. (…) Qui a été privée du fruit de son territoire pendant les 100 dernières années à cause de privilèges qui ont été accordés », souligne-t-il.

Des discussions pourraient avoir lieu cette semaine entre les deux partis. Le maire dit de son côté vouloir régler l’affaire « le plus rapidement possible ».

Le président du Club Appalaches, Pierre Belzile, n’était pas disponible pour nous parler aujourd’hui.