La forêt publique grouille en ce moment de chasseurs à l’orignal. Plusieurs ont été interceptés ces jours-ci de manière préventive par des agents de la faune ou des policiers dans les Zec et Forêts publiques. Le Témiscouata a entre autres été ciblé pour cette opération.

« Qu’est-ce qui est permis qu’est-ce qui n’est pas permis », débute le lieutenant de la Protection de la faune du Québec, Sylvain Marois.

Une centaine d’agents, deux escouades canines, pilotes de drones sensibilisent les chasseurs sur les prises illégales d’orignaux.

« On sait de plus en plus qu’il y a de là du braconnage un peu partout, puis moi je suis quelqu’un qui suit les règles à la lettre » , avance un chasseur.

« Les personnes font une vérification sur les armes à feu puis la possession des armes à feu, si tout est légal, je trouve ça assez correct là-dedans » , souligne un autre chasseur.

Le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie attirent 25% des chasseurs de cervidés au Québec.

« Pendant une semaine et demie à peu près 42000 chasseurs se déplacent dans votre secteur pour 7 à 8 jours de chasse pour à peu près de 8000 bêtes abattues », ajoute Sylvain Marois.

Le but est d’encadrer les adeptes, mais aussi de vérifier toute situation suspecte, qui pourrait mener à une enquête ou à des accusations. On parle notamment de permis de chasses et d’armes à feu qui doivent être valides.

« En ce qui concerne le transport dans les véhicules, les armes à feu doivent être effectivement non-chargés et doivent être munies d’un système de verrouillage muni d’une clé », selon le porte-parole de la Sûreté du Québec Frédéric Deshaies.

Parmi les infractions les plus courantes : des chasseurs qui abattent plus d’un orignal.

« La personne ou le chasseurs est  seuls et aperçoivent 3 orignaux le matin de l’ouverture et décident d’abattre les 3,  alors qu’on est 8 au chalet. On va prendre six coupons et on va les remettre après », explique Sylvain Marois.

Et parce que la chasse et l’alcool représentent des risques, la sureté du Québec a procédé à des barrages routiers…

« Pour conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool et le transport sécuritaire des armes à feu. On se permet également de donner des conseils aux chasseurs avant de faire leur première sortie de chasse », termine Frédéric Deshaies.

L’escouade demande à la population de signaler toute activité de braconnage.