« C’est un soulagement de voir que les choses s’améliorent ! », se réjouit le maire de Baie-Saint-Paul Jean Fortin.

«Je suis très tannée, donc je suis contente qu’on retourne à un semblant de normalité », affirme une citoyenne rencontrée.

Les assouplissements sont considérables. Entre autres, les conseils de ville se feront en présentiels et les restaurateurs peuvent enfin rouvrir les portes de leurs salles à manger.

« Ça fait tellement longtemps qu’on l’attend, nous sommes contents que ce soit le temps (de rouvrir) ! », s’exclame Éve Soulard, du Diapason à Baie-Saint-Paul.

Les restaurateurs n’ont eu que deux semaines pour se préparer pour la réouverture, et la plupart peinent toujours à combler le manque de main-d’œuvre.

« Avec la PCU et tout le tralala, j’ai perdu beaucoup de moussaillons. J’ai fait des années à une vingtaine d’employés, et là présentement on roule à huit », partage Anthony Dufour, propriétaire du resto-bar Tony & Charlo,

« Avec la période qu’on a fermée, nos employés se sont garrochés sur d’autres emplois, ils travaillent dans d’autres secteurs, alors c’est un petit peu plus difficile de les ramener et d’en trouver d’autres présentement », se désole Mme Soulard.

Pour attirer des employés, les propriétaires doivent mettre la main dans leur poche.

« Nous, c’est rendu qu’on donne un salaire à 20 $ de l’heure en commençant à tous nos employés, et ça va en montant. J’en ai à 45$ de l’heure, c’est fou raide », ajoute M. Dufour.

« À peu près tout le monde a augmenté leurs salaires, alors si on veut être compétitifs, il faut offrir un salaire plus élevé », explique Mme Soulard, qui offre présentement 22$ de l’heure pour ses cuisiniers.

Seulement trois cas actifs sont recensés sur le territoire, et plus de 66% de la population a déjà reçu au moins une dose du vaccin. De quoi donner espoir pour la saison estivale.