Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Caroline Simard n’a pas oublié le geste déplacé de 2015

Publié le 24 octobre 2017 à 16:29, modifié le 24 octobre 2017 à 16:29

Par: CIMTCHAU

Une vague de dénonciation de gestes à caractère sexuel déferle présentement au Québec. Ces événements nous rappellent ce qu’a vécu Caroline Simard, en 2015. Encore aujourd’hui, la députée rappelle aux victimes l’importance de dénoncer.

Caroline Simard n’est pas prête d’oublier le geste déplacé dont elle a été victime en 2015. Pendant une séance photo, le directeur général d’Hébergement Charlevoix, Daniel Guay, lui avait touché volontairement le sein. « Ça me restera toujours. J’ai utilisé effectivement les réseaux sociaux. Ça a été critiqué par certains à l’époque, ça a servi de situation de discussion à la maison pour d’autres. J’ai reçu à l’époque plus de 100 messages via Facebook», se rappelle-t-elle.

L’affaire Salvail-Rozon a toutefois donné le courage a plusieurs de parler. Dans Charlevoix, le nombre de dénonciations n’a toutefois pas augmenté dernièrement. Les intervenants remarquent plutôt davantage de demandes d’informations. «Il y a quelques années, quand il y avait eu la vague d’agressions non dénoncées suite à Gomeshi, ici, on avait vu une augmentation de demandes d’aide quelques mois plus tard. Je ne sais pas si ça va être le cas pour cette vague-ci», se questionne la coordonnatrice du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel de Charlevoix, Véronique Couillard.

Le gouvernement Couillard injectera un million de dollars pour les groupes d’aide aux victimes d’agression et de harcèlement sexuel. Le CALACS aimerait également que de l’argent soit disponible pour faire de la prévention au sujet du consentement et du harcèlement.