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Drogue du viol : Recrudescence des intoxications dans Charlevoix

Publié le 16 mai 2022 à 16:46, modifié le 16 mai 2022 à 16:46

Par: Jérôme Gagnon

Il y aurait davantage de cas de drogue du viol depuis la réouverture des bars dans Charlevoix, alerte le Calacs du territoire.   Selon la Sûreté du Québec, le phénomène ne se s’est toutefois pas traduit par une augmentation du nombre de plaintes.

Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel appelle à la vigilance. Certaines femmes auraient été intoxiquées par de la drogue ces dernières semaines dans Charlevoix.

« On voit une certaine hausse qui peut être liée justement au fait qu’on était en pandémie pendant 2 ans, les gens ont été isolés. Les agresseurs utilisent d’autres moyens pour arriver à leurs fins qui était effectivement moins dans le présentiel donc moins satisfaisant pour eux », explique Sophie Fortier-Mallette, coordonnatrice au Calacs de Charlevoix.

« Souvent, on connaît beaucoup les gens qui sont là, ça me fait me questionner là », réagit une jeune femme surprise par la récente vague de cas.

Selon le CALACS régional, tout le monde doit mettre du sien pour contrer les agresseurs.

« Dans la même lignée qu’on ne laisse pas partir une personne très intoxiqué avec sa voiture, le tenancier d’un bar peut tenter de bien avoir un œil sur justement un peu ce qui se passe dans son établissement. J’interpelle aussi toute personne de la société à avoir un œil les uns sur les autres dans ce genre de situations », estime la représentante de l’organisme.

Anthony Dufour, tenancier d’un bar à Baie-Saint-Paul, est prêt. Il vient tout juste d’investir dans un système de 16 caméras de surveillance.

« Des épisodes sont arrivés dans les dernières années qui nous ont fait renforcer notre système de sécurité. Si quelqu’un fait ça, il va se faire taper sur les doigts. Ça ne sera pas par moi, mais ça va être par la Sûreté du Québec », avertit-il.

Jointe, la Sûreté du Québec indique que le phénomène ne résulte pas en un nombre plus élevé de plaintes depuis les derniers mois.

« Les épisodes sont comme des vagues. Ça devient à la mode pendant quelques mois. J’espère juste que ça va passer, et qu’il n’y aura pas de cas à Baie-Saint-Paul », indique Anthony Dufour.

Le corps de police provincial demande tout de même d’être vigilant et de surveiller son verre.

« Elles vont être confuses pendant une période de temps, elles vont avoir des craintes, des peurs, de l’anxiété, de l’hyper vigilance donc nous on peut vraiment les accompagner », signale Sophie Fortier-Mallette

« J’ai laissé mon verre traîner à côté de mes amis puis je leur prenais plus tard puis je ne me posais pas plus de questions que ça », ajoute une étudiante du Centre d’études collégiales en Charlevoix.

Pour joindre le Calacs de Charlevoix : Ligne ressource sans frais, 24 heures par jour, 7 jours sur 7
1-888-933-9007