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Cannabis: les policiers seront-ils prêts?

Publié le 29 novembre 2017 à 15:35, modifié le 29 novembre 2017 à 16:32

Par: CIMTCHAU

Un peu plus tôt cette semaine, la Chambre des communes à Ottawa adoptait le projet de loi sur la légalisation du cannabis. À Fredericton l’opposition officielle déplore  des lacunes dans la réglementation provinciale prévue pour encadrer la conduite avec les facultés affaiblies.

La loi néobrunswickoise sur la légalisation du cannabis sera-t-elle trop clémente envers les conducteurs?

La députée Madeleine Dubé croit qu’il existe une zone grise. «Il y aurait trois chances qui seraient données. Ils vont peut-être enlever les licences pour sept jours, 15 jours et 30 jours. Si la personne est vraiment intoxiquée, à ce moment-là ils vont passer au code criminel», explique t-elle

À sept mois de la légalisation de la marijuana, Ottawa doit encore clarifier certains aspects de son projet de loi. «Une des grandes inquiétudes c’est les policiers qui la partage, c’est comment tout ceci va s’appliquer, parce qu’ils n’ont pas nécessairement les outils, la formation, ce n’est pas clair encore», soutient la députée.

La qualification pour effectuer les épreuves de coordination de mouvements permet aux patrouilleurs, sur la route, de déterminer si un conducteur a les facultés affaiblies.

Une formation plus spécifique permet de certifier des agents évaluateurs. Seuls quelques policiers par poste devront maîtriser cette spécialité. «Ça se peut que je ne travaille pas, mais que je sois demandé pour venir faire une évaluation, pareille comme un ivressomètre. Je suis technicien d’ivressomètre, je suis demandé pour venir faire un test sur un sujet, c’est la même chose avec les drogues», relate l’agent évaluateur de la Force policière d’Edmundston Pierre Shelling.

La qualification est toutefois exigeante. Les cobayes sont rares et les policiers doivent, dans la plupart des cas, se déplacer aux États-Unis pour leurs évaluations.

L’appareil de dépistage, pourrait quant à lui devenir un outil complémentaire aux compétences des policiers.

 

En prévision du 1er juillet, Edmundston est en bonne posture puisqu’il y a déjà un évaluateur et que 80% des policiers peuvent faire les tests de coordination. À la Sureté du Québec, il y a un seul agent évaluateur de formé pour tout le KRTB.