Camp de voile: De partout au Québec pour apprendre la voile
Publié le 16 juillet 2024 à 16:40, modifié le 17 juillet 2024 à 09:36
Par: Jasmin Guillemette
Le camp de voile à Carleton-sur-Mer est victime de son succès. De 80 à 120 jeunes sont inscrits jusqu’à la fin de l’été afin d’apprendre les rudiments de la voile.
Ils étaient 21 jeunes navigateurs ce matin sur la plage de Carleton-sur-Mer. Gilet de sauvetage sur les épaules, ils ont pris le large à bord de leurs petites embarcations. En mer, les plus petits apprennent les bases de la voile en apprenant à chavirer et comment être en confiance. Les plus vieux apprennent directement à voguer sur l’eau.
« Le lundi, il en a beaucoup qui n’ont jamais fait de voile de leur vie, ils apprennent vraiment la base et le vendredi, souvent, nous les laissons plus seuls. Ils naviguent et on voit la progression dans leur mouvement et dans leur autonomie », a mentionné le coordonnateur dériveur et instructeur avancé, Charles-Hubert Parent.
En plus d’apprendre comment se comporter en mer avec une embarcation, ils apprennent comment réagir selon la météo qui dicte les décisions.
« C’est très intéressant de savoir comment se mettre à l’abri, comment être en sécurité à aller se baigner dans l’eau. Par exemple, ici à Carleton, si on a un vent d’est, on est poussé vers le large. C’est bon de le savoir même si on va faire du kayak ou du paddleboard. On voit beaucoup de gens qui peuvent se retrouver en difficulté. Eux-mêmes après ont une mission de transmettre leurs connaissances à leur famille puis à leurs amis », a indiqué le directeur des opérations chez Écovoile, Vincent Duchemin.
On voit que la Baie-des-Chaleurs plait bien aux Québécois puisque souvent, ces jeunes navigateurs viennent d’ailleurs dans la province.
« Je dirais qu’il a environ la moitié qui sont des locaux et la moitié des gens qui viennent du reste du Québec. Il y en a qui viennent juste pour ça parfois. Ils viennent deux semaines et leurs enfants viennent au camp toute la semaine », a expliqué M. Parent.
Le directeur des opérations est très fier de pouvoir voir évoluer les jeunes dans ce type d’environnement.
« C’est vraiment beau. Ils grandissent très vite à cet âge-là. Même moi, en seulement trois saisons, j’ai pu voir des jeunes qui avaient douze ans, qui sont rendus à quinze et qui sont rendus animateurs, à gérer eux-mêmes des groupes, donc oui, c’est vraiment un sentiment de réussite. Même pour eux-mêmes finalement. Ils peuvent faire de leur passion, un métier. Au lieu d’aller s’enfermer, par exemple, dans un bâtiment à mettre en rayon des conserves, ils sont sur l’eau à transmettre leur passion, donc ça leur donne un grand sourire », a avancé M. Duchemin.
Une activité qui a certainement le vent dans les voiles.