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Cacounois happé à Québec : La conductrice plaide un nid-de-poule

Publié le 2 mai 2019 à 11:11, modifié le 2 mai 2019 à 11:49

Par: David-Alexandre Vincent

La jeune conductrice qui a happé Jean-François Gendron, originaire de Cacouna, a affirmé n’avoir jamais eu « connaissance » de l’impact avec la victime, croyant simplement avoir circulé sur un nid-de-poule. Accusée de délit de fuite causant des lésions, Josianne Lebrun a assuré qu’elle se serait arrêtée pour venir en aide à l’homme si elle l’avait vu.  Le procès de la femme a pris fin hier, au palais de justice de Québec.

Le 22 juillet 2017, un peu après 1 h30 du matin, Jean-François Gendron marchait sur un trottoir du chemin Saint-Louis, à Québec, en compagnie d’un ami et de son chien. C’est alors qu’il fut happé par l’automobiliste âgée de 18 ans au moment des faits.

La femme raconte s’être réveillée vers 1 h 30 après s’être assoupie et décide d’aller rejoindre un ami qui fait la fête. En circulant sur le chemin Saint-Louis, Josianne Lebrun dit avoir « cogné des clous » à deux reprises. La deuxième fois, elle dit avoir senti « un coup de suspension » qui l’a réveillé. Après avoir regardé vers l’arrière dans son rétroviseur central, elle constate que rien ne semble anormal.

Josianne Lebrun se rend à la police quatre jours après l’incident lorsque la mère de l’accusée apprend aux nouvelles que la police cherche des informations en lien avec cet accident.

L’accusée se dit désolée

La femme reconnaît aujourd’hui avoir happé Jean-François Gendron, précisant qu’elle n’a tout de même pas été consciente de l’impact. Elle se dit aussi désolée des impacts qu’a eu l’accident sur la vie de la victime. M. Gendron avait été transporté à l’Hôpital Enfant-Jésus inconscient,  lui qui a subi une fracture du crâne et qui a été blessé aux hanches et aux jambes.

Le juge Sébastien Proulx a pris la décision en délibéré et devra trancher à savoir s’il accepte sa version des faits ou si l’accusée a fait preuve d’aveuglement volontaire.

Il rendra sa décision au mois d’octobre.