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Dossier de la traverse : La joute entre Cacouna et Rivière-du-Loup se poursuit

Publié le 28 novembre 2023 à 17:27, modifié le 29 novembre 2023 à 11:02

Par: Francis Gallant

L’avenir du lien maritime entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix continue de faire réagir. Le dossier a été abordé hier soir, autant par les élus de la Ville de Rivière-du-Loup que par ceux de Cacouna.

Confiante que le port de Cacouna est le lieu de prédilection pour accueillir le traversier, la municipalité a tenu hier soir une réunion extraordinaire.

« Ça prend une traverse à l’année au niveau de développement économique et touristique.  Le Conseil municipal a adopté une résolution  pour que le prolongement de la saison soit un critère obligatoire mis dans l’appel d’intérêt », débute la mairesse de Cacouna, Suzanne Rhéaume.

La ministre des Transports a annoncé la semaine dernière évaluer l’option de trouver un opérateur privé pour la gestion et le service de la traverse. La mairesse s’est sentie comme un second violon alors que Rivière-du-Loup en avait déjà été informée par la députée Amélie Dionne.

«J’ai été vraiment déçue de pas de ne pas avoir été mise au courant.»

Elle rencontrera la députée dans les prochains jours pour régler le mésentendu.

«C’est une chose d’avoir été déçue, je l’ai dit publiquement et là  il faut avancer. On a un projet à faire », ajoute la mairesse de Cacouna.

À la séance du conseil hier soir, le maire de Rivière-du-Loup a dit voir d’un bon œil une privatisation complète…

« C’est sûr que le souhait ultime ça serait d’avoir un service à l’année, c’est évident », avance Mario Bastille, le maire de Rivière-du-Loup.

Mais il y a une condition nécessaire à respecter.

« Avec la compagnie Clark, c’est déjà du privé et c’est évident par contre qu’il faut que ça soit subventionné », précise le maire de Rivière-du-Loup.

La ville, qui travaille activement sur le dossier, estime avoir été entendue par Québec.

« On a soumis à notre députée, on a soumis à la STQ ,on a soumis au ministère des Transports du Québec, on avait des interrogations au niveau du dragage et au niveau du bateau. Ils prennent en compte ce qu’on a dit  », constate Mario Bastille.

Le conseiller municipal, Carl Thériault, s’est aussi prononcé en son nom personnel.

« Un appel au privé était la bonne solution parce qu’on l’avait à Rivière-du-Loup contrairement à d’autres exploitations de navires à l’est où ça n’a pas très bien été », selon Carl Thériault , citoyen et conseiller municipal district de la Pointe.

Quant au projet du carrefour maritime, la ville ne veut plus investir dans la construction d’un bâtiment de plusieurs millions de dollars. Selon elle, ce serait à la STQ de payer.

« Qu’est-ce qu’on peut faire avec la permanence du bateau et faire du secteur de la pointe une sorte de plateforme d’excursion touristique en tout genre? », souligne Carl Thériault.

Les prochaines semaines apporteront certes quelques réponses à ce dossier qui n’a pas fini de créer des vagues.