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Une mère atteinte d’épilepsie lance un cri du coeur

Publié le 5 avril 2018 à 15:29, modifié le 5 avril 2018 à 17:27

Par: CIMTCHAU

Une famille de Saint-Arsène est désespérée. La jeune mère est atteinte d’épilepsie et ne peut rester seule avec ses deux enfants. Le père a dû quitter son emploi pour demeurer auprès d’elle. Malgré toutes leurs démarches, ils ne reçoivent aucune aide.

Cette mère de 25 ans vit constamment dans l’angoisse.  C’est qu’elle pourrait faire une crise d’épilepsie à tout moment. «Elle a perdu conscience quelques fois dehors dans la neige.  Elle aurait pu quasiment mourir d’hypothermie si on extrapole un peu. Je l’ai déjà vu débouler les escaliers.  Elle a failli se noyer quelques fois dans le bain. Je suis arrivée juste à temps pour la prendre.  Elle a déjà échappée notre bébé parce qu’elle a eu une absence», a expliqué le père de famille, Patrick Proulx.

L’épilepsie était contrôlée par la médication depuis 2010. Sa maladie s’est aggravée lorsque la femme est tombée enceinte en 2015. Sarah-Emmanuelle est devenue résistante aux traitements.  La Direction de la protection de la jeunesse a décrétée qu’elle ne pouvait pas rester seule avec ses filles.

«C’est dur pour l’estime de soi.  Tu voudrais dont être une bonne maman, mais tu n’arrives pas. La santé fait en sorte que tu as toujours un mentor en arrière qui surveille tous tes mouvements», a témoigné la mère de famille, Sarah-Emmanuelle Labrie.

Les assurances professionnelles du père ne couvrent pas la maladie de sa conjointe. Et la famille s’est vue refuser à deux reprises ses demandes d’aide sociale. Elle attend toujours une réponse concernant des prestations d’assurance-emploi pour proches aidants. Même si le couple se retrouve actuellement sans revenu, il ne demande pas de dons. «Notre but est d’aspirer à des jours meilleurs.  En ce moment, on n’arrive pas à en venir à bout. En ce moment, on ne voit pas la lumière au bout du tunnel», a lancé Sarah-Emmanuelle.

«On espère que ça bouge, parce que présentement on est vraiment refusé de partout», a ajouté son conjoint. Le temps presse, puisque la femme pourrait se faire opérer au cerveau dans les prochains mois.