Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Benjamin Ouellet veut se faire un nom à l’échelle internationale

Publié le 12 juin 2018 à 17:19, modifié le 12 juin 2018 à 17:19

Par: CIMTCHAU

L’athlète Benjamin Ouellet est en Arizona cette semaine pour prendre part à sa première compétition internationale. Le coureur de 17 ans de Saint-Pascal se dit plus en forme que jamais pour relever ce défi.

« Je suis en pleine forme, je pense vraiment que même si j’ai 17 ans, je peux rivaliser contre les meilleurs au monde », explique Benjamin.

Benjamin Ouellet participe cette semaine au Desert Challenge 2018 qui regroupe les meilleurs compétiteurs parathlétiques. Le coureur non-voyant a enregistré ce printemps à l’entraînement de bons chronos, tellement que s’il répète ces temps en Arizona, il fera partie des meilleurs coureurs au monde, autant chez les juniors que chez les professionnels. Il ne vise rien de moins qu’à démontrer ses habiletés à l’équipe canadienne paralympique d’athlétisme.

« Je suis plus mature qu’un gars de 17 ans. Je suis capable d’être à mon affaire, sérieux, déterminé, puis excellent dans leur discipline», ajoute-t-il.

Le jeune homme est reconnaissant que la région soit derrière lui depuis plusieurs années, à suivre ses exploits. C’est ce qui le motive à repousser ses limites.

« Sérieusement, je remercierais jamais assez ma région. C’est grâce à vous que j’ai le goût de courir, que je me lève le matin pour essayer d’aller aux Paralympiques un jour», raconte-t-il avec joie.

Benjamin n’est pas aveugle à 100%, mais il doit cependant être très concentré lorsqu’il court.

« Je vois les lignes, les couleurs, je vois un peu le ciel. Je vois pas nécessairement les athlètes à côté de moi, puis c’est flou», renchérit le jeune coureur.

C’est pourquoi un coureur accompagnateur doit le guider en compétition, surtout dans les courbes. Son partenaire lors de ses entrainements est confiant que Benjamin impressionne.

«Courir avec Benjamin, c’est qu’il n’est jamais tanné, il a toujours du plaisir même si c’est dur, il va toujours continuer. Il donne toujours son 110 %», raconte celui qui l’accompagne à l’entraînement, Alex Boulianne.