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Nouvelles

Augmentation du nombre de chirurgie en attente au KRTB

Publié le 29 mai 2020 à 12:45, modifié le 29 mai 2020 à 12:46

Par: CIMTCHAU

Le nombre total de chirurgies en attente dans les trois centres hospitaliers de la région est passé de 588 avant le début de la pandémie à 854 cette semaine.

La pause imposée en mars par le gouvernement du Québec, pour mieux se préparer à faire face à la pandémie, a eu divers impacts dans le réseau de la santé. Parmi ces conséquences, de nombreux patients ont vu leur chirurgie être reportée dans la province.

En conséquence, les délais d’attente se sont allongés, comme c’est le cas au KRTB.

Nombre de chirurgies en attente

Hôpital 29 février 2020 25 mai 2020
CHRGP 548 755
Notre-Dame-de-Fatima 5 18
Notre-Dame-du-Lac 35 81
TOTAL 588 854

L’augmentation du nombre de chirurgies en attente s’explique également en partie par la reprise graduelle des consultations et des référencements.

Au Centre hospitalier régional du Grand-Portage, la majorité des patients devront également attendre de 3 à 6 mois pour se faire opérer, plutôt que 30 jours.

Cas prioritaires

Dès le début de la crise, le volume opératoire a diminué à 20 % de la capacité normale. La priorité du ministère de la Santé était alors de libérer des lits dans les hôpitaux afin d’accueillir les patients atteints de la COVID-19. Les listes d’attente pour les chirurgies ont été révisées.

« Nous nous sommes d’abord concentrés sur les cas urgents, par exemple en oncologie. Les cas semi-urgents pouvaient être opérés par un chirurgien de garde », précise le Dr Jean-Christophe Carvalho, directeur des services professionnels au CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Les chirurgies de la hanche, du genou ou d’un jour, notamment, qui ont pu être repoussées l’ont été.

Malgré ces nouveaux délais, le Dr Carvalho rappelle que le Bas-Saint-Laurent était dans une situation assez enviable. « On partait avec une liste d’attente quand même très performante à l’ouest du territoire du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Certes, la pandémie, le confinement et le ralentissement des activités a eu des impacts. Mais, nos délais de chirurgie ne dépassent pas trop les 6 mois », fait valoir le Dr Carvalho.

Plan de rattrapage

Le volume des opérations est passé de 20 % en mars, à 40 % en avril et aux alentours de 70 % en mai. Un plan de rattrapage a également été mis en place.

« On souhaite être en mesure de faire le rattrapage en six mois, si on est capable, donc si les ressources sont au rendez-vous et si la situation concernant la pandémie demeure stable », soutient le directeur des services professionnels.

« Historiquement, 98 % des usagers sont opérés en l’espace de 6 mois dans la région », conclut-il.