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Arts visuels: une nouvelle exposition de Denis Rioux au Centre d’artistes Vaste et Vague

Publié le 7 juin 2024 à 15:52, modifié le 7 juin 2024 à 15:52

Par: CIMTCHAU

C’est soirée de lancement pour le Centre d’artistes Vaste et Vague qui accueille une nouvelle exposition d’arts visuels réalisée par le photographe Denis Rioux.

La nature du visible figure au cœur de l’exposition « Phénoména : matières et espaces sensibles » imaginée par Denis Rioux. À travers la lentille de sa caméra, l’artiste en arts visuels mène un travail de matières et de textures pour déconstruire les perceptions spatiales.

« C’est cette espèce de premier contact, cette premièreté avec le visible des choses. Et je dis le visible, parce qu’il y a effectivement pour moi une grande différence entre ce que l’on voit et ce qui est vraiment le réel », précise l’artiste.

Dans un souci de conserver l’aspect brut des objets capturés par son appareil photo, le photographe adopte un processus créatif qui s’inscrit dans un mouvement néo-matérialiste.

« Je vais prendre des photos, j’accumule les photos, je les laisse traîner sur ma table de travail et là, à un moment donné, certaines m’obsèdent un peu plus puis autour de celles-là je vais construire quelque chose », explique-t-il.

Titulaire d’un doctorat en études et pratique des arts de l’Université du Québec à Montréal, Denis Rioux exploite une démarche théorique descriptive abstraite de narrativité.

« L’être humain, c’est une question de survie de savoir qu’est-ce qu’on a devant soi, si c’est vraiment un objet, cet objet-là est-il dur, est-ce que je vais me casser un orteil, tout ça. Moi, je suis vraiment dans l’opposé, dans une expérience de l’observateur à l’œuvre et à l’espace d’exposition », lance-t-il.

L’artiste parvient subtilement à provoquer une rencontre entre ce qui est visible et ce qui est soustrait au regard. De quoi faire réfléchir les spectateurs qui seront confrontés à leurs propres représentations idéifiées.

« Ce qu’on trouve aussi, c’est des commentaires qu’on n’attendait pas, parce que tout ça est dans l’échange entre nous. C’est des choses qui sont travaillées pour être vues. Il faut voir l’objet photo, il faut voir la photo, il faut voir la surface, le choix de papier…donc c’est vraiment une expérience du moment direct avec les œuvres », affirme le photographe.

Le vernissage de « Phénoména : matières et espaces sensibles » a lieu ce soir, puis l’exposition sera ouverte au grand public jusqu’au 10 août prochain.