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Algues bleues: les projets se multiplient au lac Unique

Publié le 29 juillet 2019 à 15:01, modifié le 30 juillet 2019 à 07:57

Par: CIMTCHAU

La lutte aux algues bleues se poursuit au lac Unique. Plusieurs initiatives seront mises en place au cours de l’été afin de s’attaquer aux sédiments qui causent une détérioration de la qualité de l’eau chaque année. Des îlots flottants ont notamment été installés la semaine dernière.

L’eau du lac Unique étonne par sa clarté à cette période de l’année. Même si la première éclosion de cyanobactérie se fait toujours attendre, les projets se multiplient pour améliorer la santé du plan d’eau. 4 îlots flottants viennent d’ailleurs d’y faire leur apparition.

«Les plantes vont puiser les nutriments, donc nous débarrasser des principales causes qui sont le phosphore», explique le coordonnateur de projets pour le Comité de l’aménagement rural du nord-ouest (CARNO)  Issa Coulibaly.

Différents types de végétaux seront mis à l’essai dans ce projet pilote unique dans la province. «C’est une méthode douce. On va voir qu’est-ce que ça donne. Si ça donne des bons résultats, je pense que ça pourra être implanté ailleurs au Nouveau-Brunswick», assure la députée de Madawaska-les-Lacs-Edmundston, Francine Landry.

Le seul inconvénient, c’est que le processus d’absorption des sédiments reste très lent. «Ça prendrait beaucoup d’îlots si on va là-dessus. Peut-être le tiers du lac. Moi je ne suis pas sûr que c’est ça la solution, mais au moins on essaie», mentionne le président de l’Association des propriétaires de chalets du lac Unique, Charles Plantes.

Un autre projet pilote consiste à analyser la composition du fond du lac. Notamment à la tête du plan d’eau on sait qu’il y aurait une importante concentration de bran de scie. ««Il y avait un moulin à scie-là et, dans ce temps-là, l’environnement ils s’en occupaient pas. Ils envoyaient leur bran de scie dans le lac. Ça s’est accumulé au bout du lac. Il y a des places où il y en a 4 pieds d’épais», relate M. Plantes.

Des projets de nettoyage pourraient éventuellement voir le jour. 19 sites ont été définis pour les prélèvements. «C’est d’aller voir quels sont les secteurs où sont déposées les plus fortes concentrations. Une fois qu’on arrive à cibler ces zones-là, on pourra efficacement lutter contre la cyanobactérie», confirme M. Coulibaly.

L’installation d’un système d’aération contribuerait aussi à réduire les éclosions. Une étude environnementale sera menée sur la construction d’une digue à la décharge du lac. Cet été,  un barrage de castor maintient le niveau élevé et les températures froides, ce qui retarde la prolifération d’algues bleues.