L’Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick s’impatiente et demande un engagement immédiat du gouvernement provincial. « C’est un cri de cœur qui se suivait le fait qu’on avait rencontré tellement de personnes âgées et des membres de familles qui disaient qu’il faut qu’il y ai des améliorations ça ne peut pas continuer de la sorte» explique Norma Dubé, présidente du Comité d’action sur la bienveillance envers les aînés, Association francophone des aînés du N.-B.

Selon le rapport de l’association, la liste était longue. Une des priorités : permettre à tous de vieillir dans un milieu de vie sain et sécuritaire.« Ils ont peur de dénoncer certaines choses par crainte peut-être de perdre le peu qu’ils peuvent avoir et de subir certaines conséquences, ce n’est pas plaisant de se faire dire madame vous n’avez pas votre bain cette semaine ou l’assiette peut être réduite » ajoute t-elle.

«Un manque de soins aussi puis les personnes âgées souvent elles sont laissées à eux même puis elles n’ont pas d’activités non plus que ce qui faut » expose une citoyenne d’Edmundston.

Un an plus tard, le manque de personnel et de formation demeure encore un défi pour les foyers de soins. « Ça serait de former du personnel qui serait assez compétent pour en prendre soin comme il faut parce que la population vieillit puis il y a moins d’aines pour prendre soin des autres ainés là de nos parents » estime cette même citoyenne.

« On est une petite province on devrait être capable de trouver des solutions» pense Norma Dubé.

Le traitement réservé aux aînés ne laisse personne indifférent. Plusieurs estiment qu’il est urgent d’agir, avec des mesures concrètes. «  Il n’y a pas assez de services pour les aînés les loyers sont tellement chers puis les places sont rares » dit une résidente.

« Je ne m’en vais pas dans un foyer de soins et je reste dans ma petite maison on est tout seul là-dedans et on est bien » exprime un ainé d’Edmundston.

« On sait qu’on veut tous rester chez nous le plus longtemps possible, mais pour certains ça ne sera pas possible » apporte la présidente du comité.

L’Association garde l’espoir de voir des améliorations quant au sort des personnes âgées avant les élections provinciales de 2024. « Mais là est-ce que ce qu’on devra faire attendre encore nos aînés gros point d’interrogation, mais là le cri du cœur augmente à chaque fois» s’interroge Norma Dubé.