L’aéroport de Rivière-du-Loup vivra une cure de rajeunissement alors que le conseil municipal a adopté, le 14 mars dernier, une résolution permettant un emprunt de 700 000 $ qui servira aux honoraires professionnels en lien avec la réfection du tarmac et de la voie de circulation qui doivent être remis aux normes actuelles.

« S’il est refait avec du béton de qualité comme on est capable d’avoir facilement aujourd’hui, le tarmac peut durer jusqu’à 100 ans. Le pavage de la piste d’atterrissage date de plus de 20 ans. À ce moment-là, seulement la partie centrale de la piste avait été faite. Là, la piste au complet va être refaite », affirme d’emblée le gestionnaire de l’aéroport, Martin Hivon.

Du côté du tarmac, « les derniers travaux remontent à la construction de l’aéroport au milieu des années 1950 », affirme M. Hivon. Cette remise à neuf se fera graduellement, mais devrait d’être complétée en 2024, alors que des travaux de déboisement et de nivèlement du terrain ont été réalisés au courant de la dernière année.

« Cet été, ça va être toute la préparation technique, les travaux avec les ingénieurs. Bref, la planification des travaux au grand complet. À l’été 2023, ça va être l’exécution des travaux », ajoute Martin Hivon.

Des travaux nécessaires

Les coûts totaux de ce projet sont évalués à 7,9 millions de dollars. La Ville s’est toutefois vue octroyer une aide financière de près de 6 millions de dollars qui provient du programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales. La réfection de l’aéroport de Rivière-du-Loup était jugée importante.

« Présentement, la piste est dans un bon état, mais c’est toujours un travail en continu. Le tarmac c’est sûr qu’il a besoin de plus d’amour si on veut. Ce sont des travaux qui sont nécessaires pour assurer la bonne fonctionnalité de l’aéroport de Rivière-du-Loup. Le travail s’est amorcé depuis l’année passée, mais on y va par phase », explique le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille.

« Ce béton-là est carrément en fin de vie. On le voit, il y a vraiment des dalles de béton qui s’effritent. C’est extrêmement dangereux pour les avions », affirme pour sa part Martin Hivon.

La Ville ne ferme pas la porte à d’autres travaux notamment à l’aérogare. Une clôture qui servira à protéger le terrain sera également installée au printemps. Une phase 2 du projet pourrait avoir lieu, selon Martin Hivon. La réfection du bâtiment d’accueil est notamment envisagée, mais aucune date officielle n’a été dévoilée.