Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Accessibilité aux logements sociaux difficile

Publié le 16 septembre 2019 à 16:20, modifié le 4 octobre 2019 à 16:11

Par: CIMTCHAU

L’accessibilité aux logements subventionnés dans la Péninsule acadienne demeure très difficile pour les personnes à faibles revenus. Une bénéficiaire de l’aide sociale de Tracadie reçoit 576$ alors que son loyer lui en coûte 550$. Elle souhaite désormais changer sa situation.

« Je n’ai plus de nourriture, j’essaye toujours de demander à mes amis, as-tu ci, as-tu ça. Ça devient tannant dans la vie, tu veux juste vivre un peu et faire ta petite vie », confie Brenda Légère qui bénéficie de l’aide social.

Depuis maintenant cinq ans, Brenda Légère habite un deux et demi qui lui coûte 550 $ par mois alors qu’elle reçoit 576$ en aide sociale mensuellement. Il lui reste alors 26$ pour se nourrir.

« Tu sais, tu te lèves le matin, t’aimerais ça aller prendre un café, t’aimerais ça t’acheter une chose au Dollarama, ça fait du bien », poursuit Mme Légère.

Aujourd’hui, elle ne voit que deux possibilités pour améliorer sa condition : obtenir plus d’argent de l’aide sociale ou obtenir un logement à prix modique.

« Quand ils peuvent obtenir un logement subventionné, ils paient 30% de leur loyer, alors ça leur donne un peu plus pour vivre », a fait savoir le porte-parole du Comité des 12 pour la justice sociale, Claude Snow.

Mais, dans la Péninsule acadienne en 2018, ce sont plus de 340 demandes qui ont été acheminées au gouvernement du Nouveau-Brunswick.

« Malheureusement, ce sont les exceptions qui réussissent à avoir des logements, parce qu’ils sont plutôt rares et la demande est très forte », ajoute M. Snow.

Mme Légère a récemment demandé, pour sa part, l’aide du député de Tracadie-Sheila, dans l’espoir que son dossier soit pris en considération.

« Il m’a dit cette semaine jeudi, qu’il allait prendre le dossier en main et regarder ça, je ne sais pas quand j’aurai des nouvelles, mais j’ai hâte », dit Brenda Légère.

Reste que Brenda Légère est loin d’être la seule qui peine à joindre les deux bouts. C’est le cas de son ami, Alain Doucet, également prestataire de l’aide sociale qui attend depuis presque deux ans un logement subventionné.

Malgré les difficultés à obtenir un logement social dans la Péninsule acadienne, les bénéficiaires de l’aide sociale comme Brenda Légère et Alain Doucet n’ont pas terminé de faire entendre leur cause auprès du gouvernement de la province.