Sonia Arseneault est dans un fauteuil roulant depuis 2007. Plusieurs lieux publics lui sont toujours inaccessibles.

« Si on a des funérailles ou des choses comme ça en plein mois de février et que ce n’est pas déblayer, ça nous empêche d’aller là. Souvent, il y a des commerçants qui ne sont tellement pas sensibilisés à notre cause qu’ils nous disent qu’il n’y a pas d’handicapés qui viennent ici. Peut-être que si tu avais une rampe, il y en a qui viendrait. » – Sonia Arsenault, personne vivant avec un handicap depuis plus de 15 ans

Selon le directeur général d’un groupe de défense des droits des personnes handicapées, l’implication de toute la population est essentielle pour que les choses changent.
« L’inclusion passe par une participation sociale. Quand ton environnement bâti est accessible, on les voit les personnes. On entend souvent les commentaires, on ne les voit pas, mais il faut les laisser arriver. Il faut qu’on puisse les accueillir. » – Ghislain Gagnon, directeur général du Regroupement des personnes handicapées de la Gaspésie-les-Iles

Mme Arsenault estime que l’aide financière fournie par le gouvernement pour aider les entreprises à adapter leurs commerces n’est pas suffisante.

« C’est souvent un gros investissement financier. Même si le gouvernement nous dit qu’il va nous aider, c’est tellement de démarches et tout, que c’est souvent là qu’on perd un petit peu le goût de finir. » – Sonia Arsenault, personne vivant avec un handicap depuis plus de 15 ans

Selon les données de l’Office des personnes handicapées du Québec, près de 16 % de la population de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine vit avec un handicap.