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Accès aux cliniques de fertilité: Un processus compliqué au Nouveau-Brunswick

Publié le 4 février 2022 à 13:01, modifié le 4 février 2022 à 13:40

Par: CIMTCHAU

Un couple de St-Joseph de Madawaska fait des pieds et des mains pour pouvoir avoir accès à la fécondation in vitro.

Ils dénoncent le manque de ressources au Nouveau-Brunswick pour aider les couples dans leur situation. Ils ont même dû se tourner vers le Québec pour recevoir des services. Le plus grand rêve de Jennifer et son mari Vincent : être parents. Étant diagnostiqué infertiles ils tentent depuis quelques années d’avoir accès à de l’aide au Nouveau-Brunswick. La situation est compliquée.  «Les ressources ici au Nouveau-Brunswick sont limitées. Il y a une clinique à Moncton mais il y a 2 ans d’attente pour avoir accès. Vu que ça fait déjà 6 ans qu’on est en processus, ça ne nous tentait pas d’attendre un autre 2 ans donc on s’est dirigé vers le Québec », mentionne Jennifer Bérubé.

Malheureusement, tout cela a un gros prix à payer.  «C’est 8000 à 9000$, ça ne compte pas les frais de la médication, les frais de déplacement, de logement. Il faut vraiment que ça soit dans ton cycle du mois menstruel.»

Le résultat n’est pas garanti, mais le couple mise fort sur ce processus. «Fécondation in vitro c’est 50% de chances, une seule fois. Si ça ne fonctionne pas, tu recommences et tu payes à nouveau. Donc admettons que tu y va 3 fois tu es rendu à 24 000$.»

Ils ont écrit à la ministre de la Santé Dorothy Shephard dans le but de faire entendre leur cause. Ils n’ont toujours pas reçu de réponse de la part du gouvernement. «On lui demande de faire un programme pour les couples comme nous autres qui ont de la misère à concevoir un enfant, à développer un programme financier pour nous autres comme il existe au Québec présentement.»

Un programme existe déjà dans la province, mais il n’est pas adapté à tous.  «Tu dois être diagnostiqué infertile avant l’année 2014 et tu dois faire tes démarches au Nouveau-Brunswick. Dans notre cas ce n’est pas possible », ajoute Mme Bérubé

Jennifer a même démarré une page Facebook pour les couples dans leur situation. «Le groupe s’appelle briser le silence sur l’infertilité au Nouveau-Brunswick. C’est un peu pour se soutenir, s’entraider.»

Le jeune couple s’est tout de même tourné vers d’autres pistes de solution comme l’adoption la famille d’accueil, mais ce n’est pas leur premier choix. Ils ont même déjà vécu l’expérience de famille d’accueil qu’ils ont extrêmement appréciée. Leur rêve ultime est par contre d’avoir leur enfant et de vivre la grossesse.