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300 000 $ pour un projet de gériatrie sociale dans Les Basques

Publié le 11 décembre 2019 à 18:35, modifié le 11 décembre 2019 à 18:40

Par: CIMTCHAU

Le gouvernement du Québec souhaite contrer l’isolement des aînés. Avec une des populations les plus vieillissantes de la province, la région des Basques a été choisie pour l’implantation d’un projet de gériatrie sociale.

Logis-Aide des Basques obtient ainsi un financement de 300 000 $. L’entreprise d’économie sociale fournit de l’aide à domicile. Elle offre notamment des services d’entretien ménager, de préparation de repas et de répit pour les proches aidants. L’organisme compte des personnes âgées parmi ses clients.

« Quand nos employés font leur travail, ils se rendent compte de situation que vivent les aînés. Ils ne savent pas toujours comment gérer ces situations ou à qui en parler. Ils peuvent traîner ça avec eux, et des fois, la situation a le temps de se détériorer », déplore Mariane Goulet, directrice de Logis-Aide des Basques.

Avec le soutien de la Fondation AGES qui chapeaute le projet, les 35 employés de Logis-Aide agiront comme des sentinelles. Leur rôle sera notamment de repérer les aînés en situation d’isolement et de vulnérabilité pour ensuite les orienter vers un navigateur. Deux de ces postes seront justement créés grâce au financement octroyé par le gouvernement. Ils auront comme fonction d’accompagner les aînés à travers les différentes étapes des services gériatriques requis.

Par ailleurs, une infirmière du CISSS du Bas-Saint-Laurent se rendra disponible pour répondre aux besoins des aînés en matière de santé. « Le réseau de la santé, c’est 25 % de l’impact sur la santé d’une population. Pour le reste, c’est important que ce réseau soit connecté avec les autres déterminants sociaux », indique le Dr Stéphane Lemire, président du conseil d’administration de la Fondation AGES.

Projet-pilote de 18 mois

La formule du projet sera testée sur une période de 18 mois, soit jusqu’en juin 2021. Les intervenants impliqués espèrent déjà qu’il sera renouvelé une fois arrivé à échéance.

« Déjà, on va travailler avec l’association pour continuer. Au même titre qu’on offre d’autres services, c’est une réalité du point de vue démographique non seulement de la région du Bas-Saint-Laurent, mais aussi de l’ensemble de la population du Québec », mentionne le député de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Denis Tardif.

Le même projet-pilote est également implanté dans deux autres régions du Québec, mais Les Basques représentent le seul milieu rural où il sera testé.