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« Il faut peser sur le bouton panique » dans les écoles

Publié le 15 septembre 2020 à 17:08, modifié le 15 septembre 2020 à 18:12

Par: CIMTCHAU

Plusieurs élèves doivent s’absenter depuis le début de l’année parce qu’ils présentent des symptômes pouvant être liés à la COVID-19. Ce qui affecte le travail des enseignants.

La semaine dernière dans une école du Témiscouata, il manquait 80 élèves sur 250 une journée. Une situation qui affecte le travail des enseignants.

« Dans ton enseignement ça l’a toute qu’une répercussion. Tu vois une notion une journée, tu apprends des choses à tes élèves et ils en manquent tout le temps, c’est compliqué pour garder un suivi. Et en ce moment, les enseignants, on est le 15 septembre, mais ils pensent déjà au premier bulletin », confirme la présidente du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage, Natacha Blanchet.

Voyant la situation évoluée, la présidente du Syndicat lance un cri du cœur.

« Ils sont inquiets pour l’année scolaire de leurs élèves, ils sont inquiets pour la réussite de certains élèves qui sont en difficulté, donc oui, il faut peser sur le bouton panique. Il faut que le ministère de l’Éducation nous amène des règles pour qu’on puisse pouvoir enseigner sans vivre toute la pression actuellement. »

L’approche de la deuxième vague et l’arrivée de la saison de la grippe dans les écoles alarment certains parents qui ne sont pas nécessairement prêts à faire face à cette situation.

« Aussitôt qu’il va avoir un enfant avec un rhume et que ce n’est même pas le Covid, il faut qu’il va passer le test du Covid. Je trouve ça assez déplorable », affirme une mère de famille.

«  Je pense que les parents aussi se sentent délaissés. Il vague un petit peu… il nage un peu dans le vide », enchaine une autre.

« L’apparition des symptômes, quoi faire, les références etc. etc. Donc, les parents ont toute l’information. À partir de là, c’est à eux de se gouverner en fonction de la situation qu’ils vivent à la maison avec eux-mêmes ou leurs enfants à savoir s’ils ont des symptômes ou non », lance le directeur général du Centre de service scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, Bernard D’amours.

Un véritable casse-tête pour plusieurs familles qui ne fait que commencer.