Créé en 2006 lors de la 39e législature, ce comité où sont traités les dossiers relatifs au ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, n’avait encore jamais eu de femme pour occuper l’un des deux postes de vice-présidence. Il étudie notamment les lois, les politiques, les programmes et les plans de dépenses des ministères et organismes gouvernementaux responsables de la police, des services correctionnels, de la gestion des urgences, de la prévention du crime et de la protection des frontières canadiennes.
Ce poste permet notamment à Mme Michaud de prendre part au sous-comité du programme et de la procédure où certains aspects de l’organisation des travaux du comité sont mis en place, notamment l’horaire des travaux et les sujets d’étude.

La députée compte ainsi mettre à l’horaire plusieurs dossiers qui préoccupent les Québécoises et les Québécois quant à leur sécurité, notamment les enjeux de cybercriminalité, le contrôle des armes à feu et la relation entre les autochtones et la Gendarmerie royale canadienne. Le comité se penchera également sous peu sur le rôle de la Commission de libérations conditionnelles du Canada, précisément dans le cas du meurtre de Marylène Lévesque, survenu le mois dernier à Québec.

Mme Michaud se réjouit de ce nouveau rôle qui lui a été confié unanimement par des collègues du gouvernement et de l’opposition officielle. À la veille de la 43e Journée internationale des femmes, cette nomination démontre toute l’importance de continuer de se battre pour briser les plafonds de verre et atteindre l’égalité. « En 2020, je suis encore toujours surprise que les femmes soient nommées pour la première fois à certains postes. Quoi qu’il en soit, je suis très heureuse de représenter le Bloc Québécois ainsi que mes concitoyennes et concitoyens à cet important comité ».