L’homme n’en était pas à son premier voyage du genre. Il a entre autres fait les deux chemins de Compostelle en 2013 et 2015. Pour lui, ces voyages étaient beaucoup plus personnel. Cette fois-ci, il avait envie de redonner. C’est pourquoi il a choisi d’appuyer une cause régionale.

La route de pèlerinage qu’il a suivi existe depuis l’an 900. Il a entrepris son périple en Angleterre le 5 juillet et il est arrivé à Rome le 22 septembre, une marche d’un peu plus de 2000 kilomètres. Pendant 80 jours, il parcourait en moyenne 27 kilomètres.

Il a trouvé la portion du sentier situé au nord de la France particulièrement difficile, car il était pratiquement toujours seul pendant une quinzaine de jour. Sur le reste du parcours il a toutefois fait de belles rencontres. «Sur le chemin c’est un peu comme la vie. Tu rencontres des gens que tu aimes bien et un moment donné tu les perds parce que le chemin continu pour eux, le chemin continu pour toi. Tu perds un peu contact avec ces personnes-là et la vie est un peu comme cela», partage-t-il.

Son expérience dans ce type de voyage a fait en sorte qu’il a pu éviter les problèmes de santé… à une exception près. À mi-parcours, il a été affecté par un mauvais rhume. Il a tout de même parcouru près de 32 kilomètre ce jour-là alors qu’il se trouvait dans une portion escarpée du trajet. «Ça été une journée extrêmement difficile, relate-t-il. J’ai arrêté souvent, j’avais de la misère à respirer. Je toussais ça faisait mal. Quand je suis arrivé à destination, j’étais content d’être arrivé, j’ai pris une bonne douche, mais je ne pouvais plus me réchauffer.  J’avais vraiment froid parce que je faisais un peu de fièvre.» Il parle de son expérience dans le vidéo ci-dessous.

Heureusement, c’est le seul problème de santé majeur qui l’a affecté pendant ce voyage. Nouvellement retraité, l’adepte de randonnées de longues distances songe déjà à ses prochaines destinations.