Le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Guy Caron, en en a fait l’annonce cet avant-midi. Hugo Latulippe a adopté la région. Il vit aujourd’hui à Cacouna, raison pour laquelle il se présente dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.

Le candidat n’a pas caché avoir voté pour le Bloc québécois dans les années 2000, mais est d’avis que le parti ne fait que « radoter » aujourd’hui.

« À mon avis, même les souverainistes les plus convaincus ne parlent pas de ça en ce moment. En faisant ce geste d’aller travailler à Ottawa, je tends la main aux progressistes du Canada », a déclaré le candidat lors d’une mêlée de presse avec les médias.

Selon lui, le NPD est la seule formation politique fédérale qui saisit l’urgence d’adopter une transition écologique.

« Le NPD a depuis toujours une conception plus large de la question écologique qui inclut les gens et les travailleurs. Le parti a un ancrage social et historique partout au pays et est surtout un levier beaucoup plus puissant pour poser des gestes demain à Ottawa », lance celui qui est père de deux enfants.

Il n’a pas hésité à attaquer le député conservateur sortant Bernard Généreux, qualifiant d’anachronisme sa présence à Ottawa pour représenter la région.

« Je n’oublie pas qu’il appartient à un parti de loups, un parti qui est ancré en Alberta et qui défend les industriels du pétrole », pourfend Hugo Latulippe.

Portrait complet en vue des élections fédérales

Dans Montmagny-L’Islet-Kamouraka-Rivière-du-Loup, en plus de Hugo Latulippe, les candidats qui s’affronteront sont Aladin Legault D’Auteuil pour le parti libéral, Bernard Généraux, candidat sortant, pour le parti conservateur et Louis Gagnon pour le Bloc Québécois.

Dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, la lutte se déroulera entre la libérale Chantal Pilon, le néo-démocrate Guy Caron, le bloquiste Maxime Blanchette-Joncas ainsi que la conservatrice Nancy Brassard-Fortin.

Cette dernière travaille depuis 2006 avec le député conservateur de Lévis—Lotbinière, Jacques Gourde. Elle souhaite occuper à son tour un siège à la Chambre des communes, mais désire par-dessus tout ne pas laisser passer sa circonscription aux mains de libéraux de Justin Trudeau.

« On a avalé de travers la légalisation du pot. La marijuana, c’est vraiment quelque chose que je ne voulais pas pour nos jeunes ni pour mes petits-enfants. C’est vraiment quelque chose qui est venu me chercher », indique la candidate originaire du Saguenay.

La campagne peut être déclenchée au plus tard d’ici le 15 septembre.