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EXECO: de l’exercice pour tous

Publié le 22 février 2019 à 11:50, modifié le 22 février 2019 à 11:50

Par: CIMTCHAU

Depuis la semaine dernière, les personnes du Madawaska souffrants de maladies chroniques ont accès à un programme d’exercices adapté à leurs besoins. L’initiative a été mise en place par des professionnels de la santé et la Ville d’Edmundston. Une trentaine de personnes participent à la première cohorte du projet pilote Execo.

Jules Beaulieu souffre d’une maladie respiratoire chronique. Le nouveau programme Execo répond parfaitement à ses besoins de remise en forme. «Avoir le goût de faire de l’exercice plus parce qu’on est encadré quand on n’est pas encadré c’est dur de faire des exercices», partage-t-il.

Comme plusieurs autres participants, il a fait de la réadaptation respiratoire à l’hôpital. «Les patients ont appris à apprivoiser, connaître et apprécier les bienfaits de l’activité physique et ils nous ont demandé de pouvoir poursuivre ça à l’extérieur de l’hôpital», explique la thérapeute respiratoire Danielle Gagné

«J’avais besoin de motivation, d’un coup de pied dans le derrière comme on dit pour pouvoir avancer et réanimer mes poumons.» – Noëlla Charette, participante

Les exercices sont conçus pour augmenter les capacités respiratoires des participants. «Les lignes directrices suggèrent d’avoir des exercices cardiovasculaires et de musculation, donc c’est ce qu’on inclut trois fois par semaine pour eux», affirme Mme Gangé.

«Nous dire ce qu’on fait bien, ce qu’on ne fait pas bien. Et jusqu’à présent ils ne m’ont pas dit que je faisais quelque chose de mal. C’est encourageant», assure Mme Charette qui espère un jour se débarrasser de son réservoir d’oxygène.

«Notre but c’est de voir qu’il y a une amélioration au niveau de la qualité de vie chez ces patients-là», affirme la thérapeute respiratoire responsable de l’entraînement.

«Moi ça aide dans ma vie de tous les jours. Ça aide avec ma famille. Mes petits-enfants je vais les voir grandir. C’est beau la vie quand le monde nous prend en main. On ne se sent pas tout seuls», commente Jules Beaulieu.

La nécessité d’une telle initiative est indéniable. Les 30 places disponibles ont trouvé preneur et d’autres personnes se retrouvent sur la liste d’attente.