Projet de loi : l’accessibilité, une priorité pour les personnes à mobilité réduite
Publié le 28 mai 2024 à 16:14, modifié le 28 mai 2024 à 16:14
Par: Mylene Thomas
Un projet de loi a été déposé à l’Assemblée Législative du Nouveau-Brunswick pour que la province soit plus accessible et inclusive pour les personnes qui vivent avec un handicap.
Une possible loi pourrait améliorer considérablement le quotidien des personnes à mobilité réduite « ça pourrait nous aider énormément pour avancer dans la vie pour qu’on soit plus productif dans la société » estime Johanne Blanchette, citoyenne à mobilité réduite à Edmundston. « Ce projet de loi est le point de départ qui ferait de l’accessibilité une priorité dans la province » explique la directrice générale de Capacité Nouveau-Brunswick, Haley Flaro.
Johanne Blanchette qui est en fauteuil roulant depuis plusieurs années peine encore à se rendre dans certains commerces et dans les cliniques médicales de la région « beaucoup de commerces qui ne sont pas accessibles encore puis ça devrait plus exister. Ce sont des marches pour rentrer dans la clinique et aussi tu as des marches pour aller dans le bureau du médecin » raconte t-elle à CIMT.
Et les stationnements aussi ne sont pas toujours accessibles «il faut toujours penser avant où est-ce que je vais rentrer par où est ce que je vais me stationner y a même pas une descente rien pour qu’on puisse débarquer de la voiture » ajoute Johanne Blanchette.
Le projet de loi vise également à prendre des mesures pour améliorer l’accessibilité pour les logements et dans les écoles «toutes les personnes choisir une université qui est accessible dans la province, trouver les services dont ils ont besoin dans la province, ça va changer beaucoup de choses» selon Haley Flaro.
Le but est aussi de rendre le marché de l’emploi plus inclusif. Johanne Blanchette a d’ailleurs postulé à plus de 150 postes avant de se faire embaucher en restauration rapide. « Que les employeurs nous donnent une chance. J’aurai aimé me trouver un emploi qui m’aurait donné plus de liberté au niveau financier sans être obligé de dépendre d’une pension d’invalidité » confie t-elle.
Plus d’un tiers de la population du Nouveau-Brunswick a une incapacité, ce taux est le deuxième plus élevé au Canada.